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SENSIBILITÉ ET ÉMOTION CHEZ BERGSON ET HUME

  Du point de vue de la réflexion sur la morale, il est un rapprochement qui gagnerait à être fait, et qui pourtant, à notre connaissance, a été très peu opéré, il s’agit de celui entre Bergson et Hume. Tous deux en effet refusent de placer le principe et le critère de nos actions dans la raison (Bergson contre Kant, […]

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Retour sur la signification phénoménologique de la notion d’image dans Matière et mémoire

Je voudrais, tout d’abord, préciser le sens que je donne à la notion de « phénoménologie » dans mon titre. Par « phénoménologie », j’entends le refus de poser le moindre problème philosophique indépendamment de la question du sujet et de l’objet. Ce refus caractérise la phénoménologie historique, celle-ci dût elle, par après, récuser l’opposition du sujet et de l’objet, comme c’est le cas, chez Husserl, avec la notion d’intentionnalité, comme c’est le cas, chez Heidegger, pour d’autres raisons. Or, on a souvent reproché à Bergson l’absence de problématique du sujet et de l’objet dans son œuvre, et on a souvent affirmé que la durée, en raison de cette absence, a tous les caractères d’une chose, qu’elle existe en troisième personne, qu’elle ne constitue en rien une conscience, qu’elle est une chose simplement plus subtile que les solides inorganisés. Ce reproche fut formulé par Sartre, dans L’imagination , mais aussi dans la célèbre « Note sur l’intentionnalité », plus précisément : « Une idée fondamentale de la phénoménologie de Husserl : l’intentionnalité »…