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Deux lectures de l’Idée du Bien: République 502c-509c

Après avoir fait la distinction établie par E.D. Hirsch entre le sens d’un texte voulu par l’auteur et les diverses significations qu’il a prises au cours de l’histoire, l’auteur présente les deux lectures actuelles sur l’Idée du Bien chez Platon. La première lecture, dite non ésotériste, recourt au paradigme traditionnel de l’autarcie des dialogues, jadis établi par F. Schleiermacher pour dégager […]

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L’origine du concept d’Etat et son enjeu dans l’Anthropologie politique de Hobbes

Le concept d’état de nature, qui constitue l’une des pièces maîtresse des philosophies politiques du XVIIème et du XVIIIème siècle, est le résultat de la rencontre dans le domaine de l’anthropologie politique de deux courants de pensée relevant chacun de problématiques fort différentes, mais desquelles sortira un concept nouveau de la nature humaine. Le premier […]

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Spinoza et le « pacte social » du Traité théologico-politique

On entend revenir dans les pages qui suivent sur le problème du pacte social dans le Traité Théologico-politique de Spinoza (dorénavant TTP), en se proposant de le reconsidérer sous un nouveau point de vue. La position «contractualiste » de Spinoza dans le TTP n’était pas, on le sait, sans soulever des difficultés dont on n’entrevoyait […]

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Rapports de la religion et de la politique chez Spinoza et Rousseau

Sans entrer dans le détail et compte tenu de la différence des problèmes existentiels qui préoccupent Spinoza et Rousseau, un lecteur même superficiel est frappé par la similitude des arguments qu’ils invoquent l’un et l’autre dans leur critique des religions révélées. Tous les deux contestent l’autorité des livres sacrés, l’authenticité des témoignages des prophètes et, […]

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La philosophie politique de Spinoza

Le problème politique occupe une place centrale dans la philosophie de Spinoza. Il y a consacré deux livres, le Traité théologico-politique et le Traité politique, dont le premier est d’ailleurs le plus volumineux parmi les livres de Spinoza. Cest à juste titre qu’on affirme que Spinoza est le philosophe de l’éternité. Mais cela ne veut pas dire pour […]

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Politique, religion, Ecriture chez Spinoza

Je précise que les trois termes de cet intitulé ainsi que leurs signifiés sont en liaison si étroite chez Spinoza, que chacun d’eux implique les deux autres. Je me limiterai, dans cette étude, au Traité théologico-politique, publié en 1670, sans nom d’auteur et sous un faux nom du lieu d’édition. Précautions qui étaient utiles à une époque […]

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La théorie platonicienne des Idées

Kant fait l’éloge de Platon dans la 1 ère section de sa Dialectique transcendantale (PUF p.262-265). Il lui fait l’honneur d’avoir décelé le besoin inamissible qu’éprouve la raison de transcender l’expérience, et d’avoir le premier mis en valeur le rôle pratique de l’idée en tant qu’idéal moral. Ces deux thèses sont maintenues par l’idéalisme kantien […]

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La politique et la démocratie

Qu’est-ce que la politique ? La définition la plus commune est celle-ci : l’art de vivre ensemble. Cette définition mérite considération, non pas qu’elle soit indiscutable, mais parce qu’elle ouvre à la dimension problématique du champ qu’elle désigne, c’est-à-dire pour nous son irréductibilité.
Notre hypothèse est paradoxale : on commence par ce qui en général constitue l’objet ou la fin de la réflexion (philosophique) sur la politique : démontrer l’autonomie du champ politique : par rapport au religieux du point de vue de l’autorité, par rapport à l’économie du point de vue des échanges, par rapport à la morale du point de vue de la norme. Et la démonstration de cette autonomie passe en général par une histoire de l’Etat : la question de l’Etat se présente comme la question politique principale parce qu’avec lui la politique s’affirme dans son autonomie (le politique), c’est-à-dire dans la reconnaissance de son pouvoir propre, pouvoir de la violence légitime comme dira M. Weber. Donc l’autonomie de la (du) politique est ce qu’il faut prouver et non ce qui doit être présupposé : le politique est ce qui émerge de l’activité gouvernementale (l’exercice du pouvoir) « par un processus d’institutionnalisation croissante, lié à la centralisation, au renforcement des appareils administratif et militaire, à l’homogénéisation juridique » , c’est-à-dire avec la formation de l’Etat moderne.