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Sur l’Ecole d’Epictète

Tel qu’Arrien l’indique dans les Entretiens, le cours d’Épictète comprenait une partie technique, où l’apprentissage de la doctrine et des démonstrations était de mise, et une autre, à laquelle nous avons seulement accès, où le maître discutait plus librement avec des interlocuteurs de tous horizons sur des sujets d’ordre spécifiquement éthiques en interprétant la doctrine […]

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Epictète, Entretiens. Commentaire

Présentation du stoïcisme d’Epictète L’un des traits qui caractérisent le stoïcisme d’Epictète, c’est l’insistance sur la distinction entre « ce qui dépend de nous » et « ce qui ne dépend pas de nous », « ce qui est à notre portée » et « ce qui n’est pas à notre portée », « ce qui est notre pouvoir » et « ce qui n’est pas […]

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Épictète Entretiens II, V, 4-17

Au début du passage, Épictète rappelle ce qui est pour chacun l’affaire (ergon) principale de la vie » – le seuil de la sagesse – : la distinction entre entre ce qui dépend et ce qui ne dépend pas de nous.

Ce qui dépend de nous : « la volonté » (proairesis) ou, comme le dit I, XXII, 10, « la volonté et les actes volontaires » (proairesis kai panta ta proairetika), c’est-à-dire non pas un vouloir qui reste purement intérieur (et qui ne serait alors qu’un souhait ou une velléité) mais un vouloir agissant dans le monde.

Ce qui ne dépend pas de nous : « les choses extérieures », c’est-à-dire selon I, XXII, 10, 858 « le corps et ses parties, les biens, les parents, les frères, les enfants, la patrie, et en général tous les membres de notre communauté » – mais aussi : le résultat de nos actes.

Cette distinction permet seule d’avoir une compréhension juste de ce que signifient bien et mal : il n’y a de bien et de mal que « dans les choses miennes » (en tois emois) [I, XXIX, 4, 873 : « C’est une loi instituée par Dieu ; il dit : “si tu veux un bien, prends le en toi même” »]. Le bien et le mal ne sont que dans la disposition du vouloir.