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18 résultats de recherche pour :

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Imagination et médiation chez Kant et Hegel

On se propose de traiter ici de la dimension médiatrice de l’imagination dans l’économie du système, chez Kant et Hegel. Le concept de médiation (Vermittlung) est un des concepts qui appartient à la philosophie hégélienne, et pourtant la lecture des passages consacrés au schématisme dans la Critique de la raison pure, présente le schème comme […]

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Le corps humain dans l’Anthropologie de Hegel

Il n’y a rien de moins idéaliste, au sens vulgaire du terme, qu’une philosophie, comme celle de Hegel, qui se réclame principalement de l’idéalisme absolu. Cette dénomination est trompeuse, car on voit dans ce qui est « absolu » le point culminant d’un processus qui, dans le cas présent, signifierait le triomphe ultime de l’idée sur la matière, […]

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Le principe chez Hegel

Selon Tom Rockmore, il y aurait dans l’histoire de la philosophie deux formes fondamentales de justification : un type linéaire et un type circulaire. Le premier type partirait d’un principe sans présuppositions, suffisamment riche pour permettre la déduction de toutes les propositions vraies. Quant au second type, la valeur des premières propositions dépendrait de leur relation […]

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La négation du Droit ou l’injustice dans les Principes de la philosophie du Droit de Hegel Commentaire (§§ 82-104)

Le droit abstrait, premier degré de la réalisation du droit ou de la liberté, les réalise unilatéralement, sans faire valoir tout le contenu du concept de droit, tout ce qui est requis pour que la liberté soit vraiment réalisée; et comme toute réalité qui n’existe pas conformément à son concept est une réalité finie, cette […]

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Hegel et l’injustice

Hegel et l’injustice La troisième section du droit abstrait, dans les Principes de la philosophie du droit de Hegel, a pour objet l’Unrecht, le déni du droit ou l’injustice . Il s’agit des actes illicites relatifs à la propriété, que ceux-ci soient ou non assortis de l’intention véritable de violer le droit. Ainsi, le premier […]

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Heidegger et Hegel: distance et proximité

En 1915, le jeune Heidegger (il avait alors 26 ans) inscrivait en exergue de sa thèse d’habilitation portant sur La théorie des catégories et de la signification chez Duns Scot cette phrase de Hegel, tirée d’un opuscule d’Iéna : « Du point de vue de l’essence interne de la philosophie, il n’y a ni prédécesseurs, ni successeurs ». Le même […]

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La conception spéculative de la vérité selon Hegel: organicité, systématicité, historicité

Au XXe siècle Martial Gueroult a été un des rares à réfléchir à sa pratique d’historien de la philosophie, à penser au sens de la démarche qui consiste à reconstruire une philosophie, à en dégager la vérité sous forme d’une possibilité de pensée réalisée dans un système particulier. Gueroult souhaitait publier ses réflexions dans un ouvrage en deux parties intitulé Dianoématique, dont la deuxième partie a été publiée avant la première. La première partie de la Dianoématique s’intitule Histoire de l’histoire de la philosophie ; la deuxième partie, Philosophie de l’histoire de la philosophie, contient les bases théoriques des conditions transcendantales d’une histoire de la philosophie. En raison de la méfiance du grand historien à l’égard de l’idéalisme hégélien accusé de prendre des libertés à l’égard de la réalité, on comprend l’articulation de l’ensemble où la partie historique précède la partie réflexive sur l’histoire. On peut parler ici d’une métaphilosophie (philosophie… de la philosophie) si par là on entend une analyse des conditions de possibilité de l’histoire de la philosophie qui devient condition de la philosophie elle-même et de la légitimité de ses opérations discursives ayant pour objet de produire une connaissance vraie. Cette métaphilosophie présuppose une historicité de la pensée, qu’il s’agit de convertir en nécessité idéelle sans abolir la contingence initiale. La philosophie de (l’histoire de) la philosophie part des philosophies qui se sont effectivement produites dans l’histoire afin de régresser aux conditions de toute philosophie.

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Remarques sur le temps dans la Philosophie de la nature de Hegel

On propose ici un commentaire des paragraphes consacrés au temps dans la philosophie de la nature de Hegel de l’Encyclopédie des sciences philosophiques. La Phénoménologie de l’Esprit s’achève sur le savoir absolu comme récollection totale des figures de l’esprit et l’extériorisation de ce dernier sous ses deux formes : nature et histoire. Au terme du procès phénoménologique la science philosophique présente en effet les moments de son mouvement dans l’éther de la pensée comme système de concepts déterminés et mouvement organique fondé dans soi-même de ces concepts. Le savoir, résultat de la Phénoménologie, connaît soi-même et le négatif de soi-même ou sa limite : il se sacrifie en s’extériorisant, il intuitionne son Soi pur comme le temps en dehors de lui et son être comme espace. C’est ce qui justifie la définition du temps comme « le concept étant-là lui-même » (der daseiende Begriff selbst) : le temps a une sorte de privilège par rapport à l’espace car il exprime le Soi pur du concept, la négativité réfléchie comme telle alors que l’espace comme totalité ontique saturée connote l’immédiateté en raison de la place de la nature dans l’économie de la manifestation de l’Esprit. La nature comme totalité dans l’espace est le devenir immédiat vivant de ce savoir, extériorisation de l’esprit qui subsiste et en même temps mouvement de retour à soi de l’esprit. Le devenir de l’esprit dans le temps se présente sous la forme de l’histoire comme succession lente d’esprits particuliers, lesquels sont autant de moments nécessaires pour la venue à soi du savoir absolu ou de l’esprit qui se sait comme esprit.

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Dans la quiétude de Kreuznach: Marx lecteur des Principes de la philosophie du droit de Hegel

Le texte que, faute d’en avoir le titre originel, à jamais perdu, nous appellerons manuscrit de Kreuznach relève incontestablement d’un paradoxe : ce qui se présente sous les auspices d’un exercice exégétique assez classique, rédigé dans la retraite d’un cabinet d’études, à savoir le commentaire paragraphe par paragraphe de la troisième partie, die Sittlichkeit, des Principes de la philosophie du droit de Hegel, constitue en fait le premier fruit d’une crise multiple, à la fois personnelle, sociale et politique, qui marque cette année 1843 en Allemagne. Il est donc nécessaire d’en dire quelques mots avant de procéder à l’étude du texte proprement dit. L’année qui précède la rédaction de ce manuscrit sonne en effet le glas des espoirs de réforme libérale que l’intelligentsia et l’opinion publique progressistes avaient placé en Frédéric Guillaume IV lors de son accession au trône prussien, en 1840.

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La logique de la religion dans la Phénoménologie de l’esprit

On présentera ici deux moments : d’abord on rappellera comment à Francfort la religion représente pour Hegel un domaine irréductible à la réflexion et au concept qui ne peut penser la vie infinie. C’est la dimension supralogique de la religion que Hegel souligne alors. Ensuite on montrera comment la réconciliation de la vie et du concept a lieu à Iéna, dans la Phénoménologie de l’Esprit sous la forme d’une logique dialectique de l’Esprit absolu. L’abandon du paradigme esthétique privilégiant la beauté comme unité des différences se traduit dans le développement phénoménologique par la revalorisation du christianisme non pas comme Révélation d’une transcendance irréductible mais comme religion où le concept se réalise comme concept. Hegel se déprend d’une certaine fascination pour la belle totalité grecque et la comparaison entre Athènes et Jérusalem perd de sa pertinence. S’amorce ainsi dans le texte de Hegel ce qu’on trouvera dans les Leçons sur la philosophie de la religion, la prise en compte d’un matériau abondant permettant de penser la logique du fait religieux dans son histoire.