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1

Bonheur et finitude dans la Critique de la raison pratique de Kant

« Être heureux, écrit Kant dans la Critique de la raison pratique, est nécessairement ce que désire tout être raisonnable mais fini ; c’est donc aussi un inévitable principe déterminant de sa faculté de désirer. Car être satisfait de son existence entière n’est nullement une possession originelle et une félicité qui supposerait la conscience de se suffire […]

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L’existence ou la joie de vivre ?

Quand il s’agit de penser une notion, des références s’imposent d’emblée à notre esprit. Ainsi ce vers d’Horace, carpe diem, quam minimum credula postero queLeconte de Lisle traduit par cueille le jour, et ne crois pas au lendemain. Comprise à tort comme une exhortation à l’hédonisme, ce vers est plutôt une invitation à vivre l’instant […]

3

Ambigus psychotropes

Il est crucial de s’interroger sur l’usage qui est fait du médicament par une psychiatrie DSMisée qui vise les symptômes et pas les dénouements subjectifs. Une psychiatrie uniquement médicale, qui, d’un côté, se fait le chantre d’un scientisme largement orienté par le « pousse à la rentabilité » des firmes pharmaceutiques, et, d’un autre côté, se fait […]

4

L’eudémonisme aristotélicien

Ce qui fait pour nous l’intérêt de l’éthique aristotélicienne, c’est son caractère intempestif, à un double titre. Nous avons appris à penser la morale d’après Kant comme centrée sur la notion de devoir et consistant essentiellement dans une liste d’obligations et d’interdictions, ou d’après Nietzsche comme la « négation de la vie », et même si ces […]

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Bonheur, félicité et béatitude (XIIIe —XIVe siècle)

Au Moyen Âge, la question de l’éthique se présente comme une forme de recherche du bonheur. L’idée de bonheur est une idée ancienne en Europe, plus ancienne même que la philosophie, qui s’en empare dès Platon et Aristote. Mais qu’entend-on par bonheur ? Le concept même (« bon heur », équivalent de « bona fortuna »), est pris dans une contradiction interne, entre dépendance de […]

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Bonheur et temporalité

Un temps illimité, dit Epicure, et un temps limité contiennent un égal plaisir. Cette égalisation semble paradoxale. Elle perd de son étrangeté pour qui prend en vue la pensée grecque du plaisir. Aristote montre que le plaisir n’est pas dans la durée. « Du plaisir, dans n’importe quel temps, la forme est parfaite » ; « ce qui […]

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Aristote Ethique à Nicomaque Livre X

Le titre traditionnel de l’Éthique à Nicomaque (éthika nikoma – sous entendu bibla) est : Livres de morale édités par Nicomaque . Ce titre n’est pas d’Aristote et il est peu probable qu’Aristote ait donné seulement un titre à son cours de morale. On ne doit pas oublier que les œuvres qui nous sont parvenues ont été laissées par Aristote sous la forme de notes, que ce sont des travaux ésotériques (à l’intérieur de l’Ecole) ou « acroamatiques » (destinées à l’enseignement oral) – les œuvres exotériques, elles, ayant été perdues comme souvent pour la philosophie antique dans les premiers siècles de l’ère chrétienne (De la philosophie, le Protreptique…) – et que donc l’ordre et l’unité des textes demeurent toujours problématiques. D’ailleurs quand Aristote fait référence à son enseignement moral (cf. Jaeger), il se réfère le plus souvent (à l’exception tardive du livre 4 de la Politique) à son premier cours, c’est-à-dire à l’Éthique à Eudème. En tois éthikois écrit toujours Aristote (cours de morale). On notera qu’il ne parle jamais de la morale, de la science morale (hè éthikè), même si l’on trouve l’expression d’« ètikè theôria» – science étant ici à entendre au sens large de sagesse. Et même s’il propose de distinguer entre science (épistèmè) pratique, poiétique et théorétique (Métaphysique, E, 1, 1025b3-28), il ne faut pas en conclure qu’Aristote pose les principes d’une science de la moralité. Cette « science pratique » a pour objet l’action humaine, « non pas l’action posée ou passée, mais l’action à poser (prakton), l’action à venir (esomenon), non pas l’action d’autrui, mais l’action que doit réaliser le sujet connaissant ».