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L’inconscient, un concept-limite

En 1923, dans Le Moi et le Ça, alors qu’il s’apprête à développer la seconde topique de l’appareil psychique, Freud avertit en préambule : « La différenciation du psychique en conscient et inconscient est l’hypothèse fondamentale de la psychanalyse : elle seule lui donne la possibilité de comprendre les processus pathologiques aussi fréquents qu’importants de la […]

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Le parallèle Bergson-Freud

Je tenterai de résumer avec l’image du parallèle la relation entre Bergson et Freud, deux auteurs strictement contemporains, mais sans contact direct. Ce parallèle historique nous semble aujourd’hui évident, entre Bergson, qui a enseigné ici même, et Freud, qui tout en étant passé ici, ne l’y a jamais croisé. Pour comprendre ce parallèle, il est […]

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L’inconscient, la philosophie et la psychologie

De quoi l’inconscient est-il l’origine ? Cette question contient deux déterminations : l’inconscient a rapport à l’idée d’origine mais cette origine est immédiatement affectée d’indétermination. Précisons ces deux points. Le premier recouvre notre compréhension ordinaire de la notion d’inconscient. Comment la pensée en vient-elle à concevoir l’inconscient ? A l’évidence, l’inconscient est un concept négatif […]

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Ce que la psychanalyse doit à la Grèce

Quant Freud visite l’Acropole, en 1904, cette visite est ressentie comme une transgression : « nous ne pouvions pas croire, écrit-il trente ans plus tard, que la joie de voir Athènes nous fût réservée ». Cette remarque nous donne à entendre l’importance des relations de la psychanalyse, avec et après Freud, avec le monde grec. […]

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« L’inconscient est structuré comme un langage ». Eléments pour une réception phénoménologique de la conception lacanienne du primat du signifiant

Si bien des colloques sont inutiles, il en est d’autres auxquels, cinquante ans après, on regrette encore de n’avoir pas assisté. Le 6e colloque de Bonneval se tint du 30 octobre au 2 novembre 1960. L’inconscient freudien en était le thème. L’assistance se composait de psychiatres (Henri Ey, Georges Lantéri-Laura, Eugène Minkowski) ; de psychanalystes (Jean Laplanche, Serge Leclaire, […]

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Les problèmes philosophiques de l’inconscient

Il n’est guère facile de traiter la notion d’inconscient, et ceci pour plusieurs raisons: La notion d’inconscient est liée à un nom, celui de Freud et à l’invention d’une pratique de transformation du sujet: la psychanalyse. Certes Freud n’a pas découvert la notion d’inconscient; les psychanalystes eux-mêmes en conviennent: « l’inconscient existait bien sûr avant la […]

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Petite chronique de quelques résonances et de quelques écarts entre philosophie et psychanalyse

Les quelques lignes qui vont suivre sont une première tentative pour croiser quelques réflexions entre psychanalyse et philosophie, sans prétention ni à l’exhaustivité ni à la thèse définitive. Il s’agit simplement de frayer quelques sentiers possibles au carrefour des deux disciplines de pensée, en partantdu principe que la psychanalyse est une pensée clinique (cf A. […]

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« L’inconscient n’existe pas ». Michel Henry lecteur de Freud

« L’inconscient n’existe pas ». Tel est l’énoncé qui conclut le dernier chapitre de Généalogie de la psychanalyse . Avec Michel Henry, penser la psychanalyse ne peut que mener à l’affirmation de l’inexistence de l’inconscient.
Toutefois – et pour se prémunir dès le début contre tout faux sens concernant cette affirmation qui peut sembler abrupte – l’inexistence de l’inconscient n’implique pas l’inanité de la psychanalyse. La critique de Henry ne doit en rien être confondue avec celles d’Alain et de Sartre pour qui le concept d’inconscient, tel qu’il est découvert par Freud, n’a aucune portée . À leurs yeux la théorie de Freud – qu’ils prennent à la lettre – refuse un primat de la conscience et consiste bien à mettre en place une prévalence de l’inconscient psychique. C’est elle qui est insuffisante. Pour Henry, et il s’agit bien d’un paradoxe mais dont il faudra rendre raison, le fond de la pensée freudienne est l’affirmation de l’inexistence de l’inconscient. Alors que beaucoup – Freud le premier, mais aussi sa postérité et sa critique, jusque dans les formes les plus violentes de contestation – pensent que la psychanalyse est, à tort ou à raison, une pensée de l’inconscient, Henry, lui, affirme que la plus authentique découverte de Freud est que «L’inconscient n’existe pas ». Cet énoncé – qui ne peut apparaître que comme un paradoxe mais qui possède, dans le cadre de la phénoménologie matérielle, toute sa cohérence – est le résultat de l’ensemble de l’évaluation critique de la psychanalyse menée par Henry.