La métaphysique de la métaphysique

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La métaphysique de la métaphysique est un commentaire de la Critique de la raison pure et comporte 8 chapitres.

La présente édition respecte le manuscrit original : le texte principal est entrelacé de commentaires que nous avons conservés dans le corps de texte avec une typographie différente.

Remerciements à :

Françoise Chenet pour la cession des droits sur ce texte

Patrick Wotling qui a initié le projet de publication

Patrick Leconte, Pascal Dupond et Laurent Giassi qui ont relu les manuscrits et établi le texte définitif

Avertissement de l’auteur

Quatre traductions de la Critique de la raison pure sont désormais disponibles, celles : de B. Tremesaygues et A. Pacaud [1904] (« Quadrige », Presses Universitaires de France), de J. Barni et P. Archambault [1912] (Garnier-Flammarion), de F. Marty et A. Delamarre [1981] (« Bibliothèque de la Pléiade », Gallimard et « Folio essai »), enfin d’A. Renaut (Aubier, 1997) à laquelle nous renverrons en règle générale [notée R]. On peut travailler en allemand la Kritik der reinen Vernunft dans l’édition Raymund Schmidt (Felix Meiner, Hamburg, 3ème éd. 1990) ou dans l’édition Wilhelm Weischedel (Immanuel Kant. Werkausgabe, 12 vol., Suhrkamp, Frankfurt am Main, 1978).

Les Prolégomènes à toute métaphysique future qui voudra se présenter comme science (1783) constituent un utile commentaire à la Critique. Ils peuvent être lus actuellement dans trois traductions. Celle de Jean Gibelin (1930, éd. Vrin) plutôt à éviter, celle, posthume, de Louis Guillermit (1986, éd. Vrin ; 2ème éd. BTP) et celle de Jacques Rivelaygue (dans le t. II des Œuvres philosophiques de Kant, éd. de la Pléiade, Gallimard, 1985) dont il n’existe pas d’édition séparée.

La bibliothèque de la Pléiade (Gallimard) a donné en trois volumes publiés sous la direction de Ferdinand Alquié (1981, 1985, 1986), sous le titre d’Œuvres philosophiques, les principales œuvres de Kant.

Pour l’intelligence de la Critique peuvent encore être convoqués, la Dissertation [thèse] de 1770, De mundi sensibilis atque intelligibilis forma et principiis (trad. P. Mouy, Vrin, 1942, 3ème tirage, 1985), le Manuscrit de Duisbourg, 1774-1775 (trad. F.-X. Chenet, Vrin, 1988), l’article Qu’est-ce que s’orienter dans la pensée ? (trad. A. Philonenko, Vrin, 1959), les Premiers principes métaphysiques de la science de la nature (1786, trad. J. Gi¬belin, Vrin ; ou F. de Gandt, Pléiade, t. II), la Critique de la raison pratique (1788, trad. F. Picavet, coll. « Quadrige », PUF ; Pléiade, t. II ou éd. « Folio »), la Critique de la faculté de juger (1790, trad. A. Philonenko, Vrin ou A. Renaut, Aubier, 1994), la Réponse à Eberhard : Sur une découverte selon laquelle toute nouvelle critique de la raison pure serait rendue superflue par une plus ancienne, écrit polémique dénommé pour cette raison Streitschrift (1790, trad. R. Kempf, Vrin ; ou A. Delamarre, Pléiade, t. II), Les Progrès de la métaphysique en Allemagne depuis l’époque de Leibniz et de Wolff (1793, trad. L. Guillermit, Vrin ou J. Rivelaygue, Pléiade, t. III, tentative inachevée, publiée par Th. Rink en 1804, après la mort de Kant, de réponse à la question mise au concours par l’Académie de Berlin, pour cette raison dénommée Preisschrift), la Logique (cours édité par G.B. Jäsche en 1800 à partir des notes fournies par Kant, trad. L. Guillermit, Vrin). Ajoutons la Correspondance de Kant (Gallimard, 1991).

Sous le nom de Réfl., nous renvoyons aux Réflexions sur la métaphysique (tomes XVII et XVIII de l’édition académique). Nous citons régulièrement la Critique dans la trad. A. Renaut (Aubier), les Prolégomènes, les Progrès, la Logique dans les trad. L. Guillermit (Vrin), la Réponse à Eberhard dans la trad. R. Kempf (Vrin), la Critique de la raison pratique dans la trad. F. Picavet (PUF, « Quadrige »). Nous signalons nos corrections, nos italiques, nos coupures dans les citations ; nos explications et ajouts dans les citations sont placés entre crochets. Pour alléger l’appareil des références, la pagination de la Critique dans l’édition académique est omise. On la retrouve aisément à partir de la pagination en A et en B. Elle est indiquée partout où elle facilite le passage d’une traduction à une autre.

L’édition allemande de référence pour Kant est celle des Kants Gesammelte Schriften, actuellement publiées par W. de Gruyter, Berlin (dite édition académique parce qu’elle a été patronnée par l’Académie des Sciences de Berlin, puis par l’Académie de Göttingen ; abrégée : Ak. suivi du numéro du tome). Elle compte à ce jour 37 volumes (20 000 p.) répartis en 4 sections : Œuvres [9 vol.], Correspondance [4 vol.], Fonds posthume [Nachlaß, 11 vol.], Cours [13 vol.]. Commencée il y a un siècle (1894, premier volume paru en 1902), elle est encore inachevée.

Rappelons que les substantifs allemands prennent tous la majuscule. Les majuscules mises en français à des termes tels que Critique, Idée, Analytique, etc. relèvent donc d’un choix du traducteur ou du commentateur. De là évidemment une grande diversité d’usages.

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