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Commentaire d’un texte de l’Evolution créatrice

Commentaire d’un texte de Bergson, Evolution créatrice, PUF 1941, ISBN 2 13 043786 9, 8e édition, Quadrige, juin 1998, p. 9 à 11 : “ Pourtant la succession est un fait incontestable, même dans le monde matériel […] Mais le second, qui correspond à un travail intérieur de maturation ou de création, dure essentiellement, et impose son rythme au premier, qui en est inséparable ”.


Dans les pages précédant le passage de l’Evolution créatrice que nous allons lire, Bergson a souligné que le temps présente un statut fondamentalement différent dans la vie de la conscience et dans les systèmes matériels que le physicien étudie.

Dans la vie de la conscience, nous faisons l’expérience d’une durée continue où les instants ne sont pas des parties du temps mais des césures tracées sur le fil continu de la durée. Cette durée continue est à la fois une multiplicité d’interpénétration (où la variation et l’invariance sont inséparables, ce que Bergson appelle “ substantialité du changement ”) et une croissance…

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Retour sur la signification phénoménologique de la notion d’image dans Matière et mémoire

Je voudrais, tout d’abord, préciser le sens que je donne à la notion de « phénoménologie » dans mon titre. Par « phénoménologie », j’entends le refus de poser le moindre problème philosophique indépendamment de la question du sujet et de l’objet. Ce refus caractérise la phénoménologie historique, celle-ci dût elle, par après, récuser l’opposition du sujet et de l’objet, comme c’est le cas, chez Husserl, avec la notion d’intentionnalité, comme c’est le cas, chez Heidegger, pour d’autres raisons. Or, on a souvent reproché à Bergson l’absence de problématique du sujet et de l’objet dans son œuvre, et on a souvent affirmé que la durée, en raison de cette absence, a tous les caractères d’une chose, qu’elle existe en troisième personne, qu’elle ne constitue en rien une conscience, qu’elle est une chose simplement plus subtile que les solides inorganisés. Ce reproche fut formulé par Sartre, dans L’imagination , mais aussi dans la célèbre « Note sur l’intentionnalité », plus précisément : « Une idée fondamentale de la phénoménologie de Husserl : l’intentionnalité »…