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6 résultats de recherche pour :

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SENSIBILITÉ ET ÉMOTION CHEZ BERGSON ET HUME

  Du point de vue de la réflexion sur la morale, il est un rapprochement qui gagnerait à être fait, et qui pourtant, à notre connaissance, a été très peu opéré, il s’agit de celui entre Bergson et Hume. Tous deux en effet refusent de placer le principe et le critère de nos actions dans la raison (Bergson contre Kant, […]

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Le toucher – Lecture croisée de Levinas et Merleau-Ponty

En 1972, Emmanuel Levinas ouvre l’article qu’il consacre à Paul Celan par une citation justement célèbre : « Je ne vois pas de différence entre une poignée de mains et un poème». Ce que voit Paul Celan dans une poignée de mains mériterait assurément de longs commentaires, ce qu’entend Emmanuel Levinas dans ce poème élémentaire est et […]

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Le toucher, entre objets et objectivité

Travailler sur ce que peut être l’objet du toucher impose de renoncer à toute définition préliminaire de ce que peut être un objet perceptuel. Car l’un des intérêts principaux d’un tel travail,dont le programme nous a été proposé par Roberta Locatelli et Pauline Nadrigny à l’occasion des journées d’étude sur « L’objet de la perception », consiste à tenter de penser […]

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Saisir le réel ou être saisi par le réel ?

L’homme fait rencontre du réel sous deux modalités opposées et inséparables, la réception et la construction: le réel est toujours indivisiblement reçuu et construit.

Selon une tradition métaphysique qui remonte à la philosophie grecque, le «reçu» relève de la sensibilité, le «construit» relève de l’entendement ou de la raison.

Il y a cependant plusieurs façons de comprendre la complémentarité, la synergie de la sensibilité et de la raison dans la rencontre du réel. Le centre de gravité de cette synergie peut se déplacer soit vers la raison soit vers la sensibilité. Dans la premier cas, la rencontre du réel relève de la « connaissance », dans le second de l’ « épreuve », au sens où Eschyle fait dire au chœur tragique : « ce qu’on apprend, c’est par l’épreuve pathos ».
Le style du premier chemin vers le réel, celui de la « connaissance », je le présenterai en me référant à la philosophie kantienne. Que, dans notre rapport aux choses, le centre de gravité des opérations de l’esprit soit du côté de la raison, c’est ce dont témoigne la disproportion, dans la Critique de la raison pure, entre l’Esthétique transcendantale et la Logique transcendantale ; et cependant Kant conserve une conscience aiguë, héritée de l’empirisme, de ce qui du réel nous vient de l’être affecté et demeure ainsi radicalement résistant et opaque à la raison…

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La sensibilité, la perception

Sont ici repris quelques chapitres d’un ouvrage co-écrit par Laurent Cournarie et Pascal Dupond, intitulé La sensibilité, où le lecteur trouvera des orientations pour une réflexion sur la perception. Ce texte, que nous publions dans la collection Notes de Cours, aborde la perception à partir de quatre auteurs : Platon, Descartes, Diderot et Merleau-Ponty.

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L’esthète et le rossignol : Savoir et sensibilité dans l’appréciation esthétique

Pour qui a pratiqué ou pratique l’enseignement, l’attitude réservée voire négative des élèves devant un exercice d’explication d’un texte littéraire (poème, page de roman, scène de théâtre), d’un fragment musical ou d’une œuvre plastique, est familière. A trop expliquer, on gâcherait le plaisir ! Le savoir et la sensibilité ne feraient donc pas bon ménage. Ne faut-il voir là qu’un spontanéisme naïf qui masquerait mal une paresse trop naturelle ? Ce n’est pas l’avis de Gaston Bachelard (les professeurs peuvent aussi penser comme les élèves, même si ce n’est pas pour les mêmes raisons !) : « Ce n’est pas moi non plus qui, disant mon amour fidèle pour les images, les étudierai à grand renfort de concepts. La critique intellectualiste de la poésie ne conduira jamais au foyer où se forment les images poétiques […] Pour connaître les bonheurs d’images, mieux vaut suivre la rêverie somnambule, écouter, comme le fait Nodier, la somniloquie d’un rêveur. […] C’est un non-sens que de prétendre étudier objectivement l’imagination, puisqu’on ne reçoit vraiment l’image que si on l’admire. »