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Penser le « figural » chez Michel Henry: comment peindre la force du pâtir ?

Les projets de Michel Henry et de Gilles Deleuze – si éloignés soient-ils – possèdent néanmoins la particularité décisive de venir se « rejoindre », au sein de leur conception respective de la picturalité, et ceci sur un point déterminant : la mise en question de la notion de « représentation ». C’est pourquoi, dans le cadre très circonscrit de cet […]

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« Le langage indirect et les voix du silence » — L’œuvre d’art entre archéologie et téléologie de la culture

« Le Langage indirect et les voix du silence » a été publié par Les Temps modernes en juin et juillet 1952. Il s’agit d’un extrait, remanié pour cette publication, d’un ouvrage plus vaste, dont la rédaction a été finalement abandonnée, qui devait s’intituler Introduction à la prose du monde et dont une partie rédigée a été éditée plus tard par C. […]

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L’art chez Hannah Arendt

Si les analyses consacrées directement à l’œuvre d’art sont peu nombreuses dans l’œuvre de Hannah Arendt, les références à des artistes sont multiples et variées. Elle pense avec eux et les cite sur le terrain de la vérité. Remarquons également que H. Arendt est cataloguée comme un « penseur politique » ; or c’est au théâtre de Shakespeare, à l’Iliade et à l’Odyssée (entre autres) tout autant qu’à Machiavel qu’elle demande les secrets de l’action politique.
Nous pouvons nous questionner avec Pierre Bouretz : « d’où vient qu’Hannah Arendt ait si souvent cherché chez les écrivains et les poètes une manière d’approcher le monde, de saisir l’histoire et de juger les hommes ? »
L’art pense ; l’art fait penser ; l’art est un objet de pensée. H. Arendt cherche auprès des grandes œuvres un éclairage qui la guide, mais n’a pas éprouvé le besoin de théoriser sur le sens de l’art.
S’il n’existe pas réellement de théorie esthétique chez H. Arendt, le statut de l’œuvre d’art et sa réflexion sur cet objet singulier permettent de mieux saisir la dimension phénoménologique de sa pensée. L’œuvre d’art cristallise également les thèmes centraux de la réflexion d’H. Arendt : le souci du monde dans sa dimension « historiale » et durable, la pérennisation de la pensée et de l’agir, l’importance accordée à l’apparition et au « devoir » de la belle apparence, l’entrecroisement des regards et des manifestations dans le monde, la question du sens contre celle de la vérité.

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Pathique et éidétique dans l’œuvre d’art

Toute expérience relève de deux polarités, qu’on peut appeler, en se référant à la langue grecque pathos et eidos.
L’expérience est pathique quand un événement se produit « contre toute attente », nous prend par surprise, nous « saisit », nous submerge, bouleverse nos repères.
L’expérience est éidétique quand l’événement ou la chose sont contenus, maîtrisés, pacifiés par une forme. Le mot eidos, qui signifie forme en grec, est apparenté à oida, savoir.
Ces deux polarités sont en relation dialectique, au sens où chacune, tout en s’opposant à l’autre, ne peut pourtant opérer qu’à travers l’autre.
Impossible d’être saisi sans un saisir minimal, sinon il s’agit d’un choc sans conscience, il n’y a pas d’expérience.
Impossible de saisir sans commencer par se laisser saisir, sinon on ne voit que ce que l’on connaît déjà, on s’enferme dans la répétition du même, il n’y a plus expérience.