Publications par Collectif

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Sélection de travaux sur la logique et l’épistémologie

http://classiques.uqac.ca/classiques/Peirce_Charles_Sanders/logique_de_la_science/logique_de_la_science.html http://tomlr.free.fr/Math%E9matiques/Fichiers%20Claude/Les%20Mathematiques%20Et%20La%20Logique.pdf https://images.math.cnrs.fr/IMG/mp3/DernieresPensees-Chap4.mp3 https://fr.wikisource.org/wiki/La_Valeur_de_la_Science/Chapitre_premier._L’intuition_et_la_logique_en_mathématiques https://www.cairn.info/revue-les-etudes-philosophiques-2011-2-page-153.htm http://mapageweb.umontreal.ca/lepagef/dept/cahiers/Seymour_LOGIQUE.pdf Cet article se présente comme une réflexion philosophique sur la logique, au sens de l’examen des problèmes posés par le langage logique. https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2016-1-page-65.htm# https://intellectica.org/SiteArchives/archives/n36_37/18.Michel%20Bitbol.pdf http://www.afscet.asso.fr/modelisation-quantique/2018-2019/Michel-Bitbol-afscet-22mai2018.pdf https://www.cairn.info/revue-d-histoire-des-sciences-2007-1-page-167.htm https://www.canal-u.tv/video/universite_de_tous_les_savoirs/quand_la_chimie_s_appelait_alchimie_bernard_joly.7041

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Jonathan Glover: Questions de vie ou de mort

Nous introduisons ici un numéro spécial consacré au philosophe britannique Jonathan Glover (1941-). Reconnu comme une figure importante de l’éthique appliquée dans le monde anglo-saxon, Glover ne bénéficie pas encore de la même renommée dans le monde francophone. En 2017, quarante ans après la publication originale de Causing Death and Saving Lives (1977), nous avons […]

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L’éternité et le temps – Confessions St Augustin Livre XI

Le livre XI est une méditation sur l’éternité, le temps et leur rapport. Comment cette méditation sur l’éternité et le temps est-elle introduite ?

1/ Avant de parler sur l’éternité, le livre XI commence par une immense prière à l’éternité ; cette prière d’ailleurs souligne d’emblée ce qu’il y a d’aporétique – et même de doublement aporétique – dans une parole adressée à Dieu (“pourquoi dès lors vous raconter tout le détail de ces faits…… ? ”) :

a) Dieu est omniscient ; il ne peut donc rien apprendre de nous ; si la parole adressée à Dieu prétend lui communiquer une information, elle est évidemment vaine ; il en résulte que la parole adressée à Dieu n’a pas pour fin de communiquer, elle n’a pas pour fin de changer Dieu ; en parlant à Dieu, nous nous changeons nous-mêmes ; c’est un acte de parole qui vaut par sa propre profération.

b) la prière s’adresse à un Dieu éternel depuis le temps ; ce qui conduit à se demander comment le temporel peut se rapporter à l’éternel. C’est tout le thème du livre XI

2/ La prière, par sa forme même, nous jette dans la dramatique du temps ; l’être qui prie se saisit comme temporel de part en part. La méditation augustinienne ne part pas d’un concept du temps, mais du temps comme dimension de l’existence, de l’expérience ; la méditation existentielle ouvre la voie à la méditation conceptuelle. Nous avons là d’ailleurs un fil conducteur du livre XI : nous sommes jetés dans le temps avant de réfléchir sur lui, nous avons avec le temps une connivence, une complicité ; nous avons toujours déjà un savoir non thématique, marginal, silencieux du temps, une pré-compréhension du temps, qui d’ailleurs se dérobe dès que nous cherchons à la fixer en un concept explicite.

3/ Le chapitre. 2 annonce le projet des trois derniers livres : “méditer sur votre Loi”, c’est-à-dire méditer sur l’Ecriture. Dans le ch 3 s’engage une méditation sur le début de la Genèse : “dans le principe, Dieu a créé le ciel et la terre” – ici Augustin se livre à une fiction où il lui serait donné de pouvoir questionner Moïse, le rédacteur inspiré de la Genèse. Mais pour savoir si Moïse dit vrai, il faudrait comparer son discours dans l’âme avec la Vérité elle-même. Si l’Ecriture est l’autorité, la mesure de la vérité de l’autorité est la Vérité intérieure. D’emblée Augustin suggère le lien entre création et parole à condition de distinguer le discours humain (ici représenté par la voix de Moïse) et le Verbe divin identique à la vérité intérieure.

Introduction à la Théorie de la justice de Rawls

Le lecteur français peut avoir du mal à entrer dans la lecture de la Théorie de la justice et ne pas comprendre son intérêt et la renommée dont elle jouit. La première difficulté tient au fait qu’il aura fallu attendre seize ans pour que cet ouvrage, capital dans la philosophie anglo-saxonne, soit traduit en français. Or entre 1971, date de sa publication aux Etats-Unis et le moment de sa réception en France, la Théorie de la justice a suscité un débat intense dans la philosophie anglo-saxonne, obligeant son auteur à préciser et même à refondre sa théorie à travers de nombreux articles. On peut les lire réunis, en français, sous le titre Justice et démocratie, publié en 1993, la même année que Political Liberalism qui constitue la reformulation d’ensemble de ces mêmes articles. La traduction de ce deuxième ouvrage de Rawls est parue en France en 1995.

On se trouve donc dans cette situation singulière de disposer dans le même temps de la théorie de la justice et de ses révisions successives. Le lecteur français doit parallèlement découvrir et comprendre les thèses de la Théorie de la justice et les raisons de leur reformulation. Il se trouve presque condamné à les interpréter à la lumière de la discussion qu’elles ont engendrée. Mais il ne peut comprendre ces critiques qu’en se reportant d’abord à l’ouvrage fondamental.

Deux questions se posent donc d’emblée ensemble : quel est le but poursuivi par Rawls dans la Théorie de la justice et ce but est-il encore maintenu à partir des années 1980 ? Ce remaniement et cette autocritique modifient-elles ou non en profondeur la théorie de la justice comme équité présentée dans la Théorie de la justice ?

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La sensibilité, la perception

Sont ici repris quelques chapitres d’un ouvrage co-écrit par Laurent Cournarie et Pascal Dupond, intitulé La sensibilité, où le lecteur trouvera des orientations pour une réflexion sur la perception. Ce texte, que nous publions dans la collection Notes de Cours, aborde la perception à partir de quatre auteurs : Platon, Descartes, Diderot et Merleau-Ponty.