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Nietzsche — Commentaires de textes

On trouvera ci-dessous les commentaires des textes suivants Sur l’avenir de nos établissements d’enseignement, Première conférence, 1872 Par-delà le bien et le Mal, § 21 Par delà le bien et le mal, § 36 La volonté de puissance, 1, chap. 2, § 98 Volonté de puissance, 1, § 445 Document joint

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Les œuvres de Nietzsche. La Naissance de la Tragédie (Savoirs ENS)

Descriptif Les œuvres de Nietzsche – 2019-2020 L’objectif de ce séminaire de recherche est de proposer aux étudiants préparationnaires du concours d’agrégation de philosophie ainsi qu’aux chercheurs et au grand public cultivé une vision d’ensemble des œuvres de Nietzsche, accompagnée de l’approfondissement d’un certain nombre de thèses philosophiques significatives et inexplorées. https://savoirs.ens.fr/expose.php?id=3781

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La réalité selon Nietzsche

La philosophie de Nietzsche est et se veut intempestive ou inactuelle. À l’inverse des « philistins de la culture » qui, à son époque, affichent une confiance indéfectible dans le progrès, Nietzsche perçoit une inquiétante montée en puissance du nihilisme et du ressentiment. Sans bien sûr s’y résoudre, Nietzsche est le penseur d’une réalité historique […]

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Les philosophes sont-ils plus intéressants que leur philosophie?

C’est une constante de la réflexion nietzschéenne que la dévalorisation de la critique. Proclamation qui, pour être récurrente, ne laissera pas d’intriguer le lecteur puisqu’il n’est pourtant guère de philosophe qui ne se trouve mis en accusation, et guère de doctrine philosophique qui ne soit réfutée par l’auteur de Par-delà bien et mal. Au point que c’est l’idée même de philosophie qui menace de s’effondrer sous les coups répétés de ce penseur qui n’en soutient pas moins simultanément qu’il est un affirmateur. Descartes : un penseur superficiel ; Spinoza : supercherie ; Kant : un tartufe, voire pire : « le plus contrefait des estropiés du concept » ; et la déclaration même, précoce, par laquelle Nietzsche définit sa pensée comme un « platonisme inversé » n’indiquerait-elle pas finalement que c’est bien malgré tout un geste critique qui commande l’élaboration de son questionnement ? A moins qu’elle ne veuille signifier, Platon jouant alors comme paradigme de la philosophie tout entière, la mise à l’écart définitive de celle-ci ? Que reste-t-il en effet chez Nietzsche du projet philosophique ?

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Nietzsche et l’art

naiss_trag.gifTous les symptômes de la morale sont des formes d’une volonté. La morale nie toujours la vie. Ainsi la vie se détruit-elle elle-même. Donc l’avenir de la vie n’est pas du côté de la morale destructrice de la vie, mais du côté du dionysiaque.

L’art, le domaine esthétique, sont du côté de la vie. Ils sont extra-moral. Ils sont du côté de l’affirmation de la vie soit du point de vue du créateur ou du spectateur.

« C’est donc contre la morale que dans ce livre problématique s’était jadis tourné mon instinct, un instinct qui intercédait en faveur de la vie et s’inventa par principe une contre-doctrine et une contre-évaluation de la vie, purement artistique, anti-chrétienne. Mais comment la nommer ? En philologue, en homme du langage, je la baptisai non sans quelque liberté – mais qui saurait au juste le nom de l’antéchrist ? – du nom d’un dieu grec : je l’appelai dionysiaque. – »

Nietzsche essaie de montrer que ce qu’il dit en ce moment où il écrit la seconde Préface, il l’a déjà dit dans la Naissance de la tragédie. Ce dernier texte était prémonitoire, ce n’était pas seulement un texte esthétique mais une lutte contre la morale. Le dionysiaque était défini dans l’optique de la vie contre la morale, même s’il n’est guère question de la morale dans la Naissance de la tragédie.
Voilà ce qu’est le dionysiaque. C’est la réponse à la question du début du § 4 de cette Préface :

« Oui, qu’est-ce que le dionysiaque ? – Là-dessus il y a une réponse dans ce livre, – y parle quelqu’un qui « sait », un initié, et le disciple de son dieu »

Nietzsche en fait écrit : « Qu’est-ce qui est dionysiaque ? » Le dionysiaque est substantivé. Nietzsche caractérise l’adjectif « dionysiaque ».
« Dionysiaque » est donc une caractérisation, ce n’est pas une réalité. Nietzsche aussi s’interroge-t-il : « Comment nommer cette doctrine ? ». Le dionysiaque est donc le nom de quelque chose. Nietzsche reste à distance d’une métaphysique du dionysiaque, d’une essence du dionysiaque. Le dionysiaque, c’est une façon de désigner les choses, cela relève simplement du langage. C’est pourquoi Nietzsche se dit « philologue et homme du langage ». Il n’est pas un métaphysicien même s’il a des intuitions métaphysiques.

Il convient de souligner qu’il n’est pas question d’une opposition, d’une explication simpliste Apollon / Dionysos. On ne lit pas Nietzsche à coup de grandes explications antithétiques.

Extrait de la fin du cours

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Nietzsche La Volonté de puissance

caswagner.jpg
Ce cours d’Eric Blondel aborde la Volonté de puissance par le commentaire de deux extraits de Nietzsche :

Par-delà bien et mal § 230

Ce texte théorise et problématise la « volonté de puissance », bien que l’expression « volonté de puissance » ne soit quasiment pas mentionnée.
Il s’agit d’un texte sur la volonté de l’esprit, de l’esprit comme volonté. Nietzsche introduit ainsi sa conception :

1°: l’esprit n’est qu’un instrument, la volonté le gouverne ;

2°: il n’y a pas de volonté de connaître, il n’y a pas d’amour de la connaissance. Il n’existe pas de tendance portant vers la connaissance ou d’amour de la connaissance qui seraient innées. Il n’y a pas de principe de la connaissance dans l’esprit humain. La connaissance est donc une manifestation de la volonté de puissance.

Nietzsche contre wagner : « La psychologue prend la parole »

Dans ce livre, Nietzsche reprend un certain nombre de textes préalablement publiés, y compris des textes récents. Nietzsche les reprend, les retravaille pour faire une sorte de recueil de ses œuvres sur des sujets qui tournent autour de Wagner et de la musique.

Le Cas Wagner, quant à lui, concerne plus particulièrement le personnage de Wagner et sa musique : chez Nietzsche, la musique est une préoccupation centrale. Dans le texte qui nous intéresse, la question de l’art est fondamentale. Le Cas Wagner voit le jour début 1888. Nietzsche contre Wagner est le dernier des textes préparés par Nietzsche, également en 1888. Mais Nietzsche n’en verra pas la publication.

« Le psychologue prend la parole » est l’un des derniers chapitres de Nietzsche contre Wagner. Il s’agit de l’un des textes les plus caractéristiques de Nietzsche dans la mesure où il y donne à voir sa pensée dans sa totalité. Toutes sortes de thèmes sont abordés sur le fond de la question principielle de la civilisation. La généalogie et la psychologie servent d’instruments d’analyse de la civilisation.

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Platon, Nietzsche et les images

La dialectique, la forme de savoir la plus haute, doit selon Platon se passer
d’images, moyennant quoi, il la situe au sommet d’une ligne qu’il trace et
sectionne ; l’image de la Ligne est, dans la République, précédée d’une analogie entre le bien et le soleil et suivie du mythe de la Caverne. L’acharnement mis
à réclamer et à rendre raison de toutes choses n’a chez Platon d’égal que la
fréquence de son recours à des images, comparaisons, métaphores, allégories
et mythes en tous genres. D’où la décision de certains philosophes ou
historiens de la philosophie d’infliger à ses textes une sorte de purification, ne
voyant là que le signe d’un génie poétique en quelque sorte supplémentaire.
Dans le cas de Nietzsche, chez qui cette sorte de génie n’aurait vraiment pas
été suffisamment refoulée, le tri entre le bon grain et l’ivraie est plus difficile
et peut même conduire à faire douter de sa qualité de philosophe.

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Par-delà Bien et Mal

par_dela_bien_et_mal.jpgAu début de la Généalogie de la morale, Nietzsche s’interroge et exprime ses soupçons quant à l’origine de la morale. Nietzsche mène une réflexion sur la provenance de nos préjugés moraux, sur l’origine du mal, sur la préhistoire du Bien et du Mal. Nietzsche examine également la valeur de la pitié et de la morale de la pitié, des « valeurs » morales.

Pour Nietzsche, l’origine de la morale se trouve dans les pulsions. Ce n’est pas celle qui est reconnue et qui la font provenir des idéaux. Ainsi Nietzsche soupçonne, s’interroge, se méfie de ce qui est établi officiellement. Le psychologue et le généalogiste qu’il est constate que les idéaux moraux sont des travestissements, pour mieux cacher une origine considérée comme honteuse (pudenda origo) – cette expression se trouve à plusieurs endroits dans l’œuvre de Nietzsche, par exemple dans Aurore.

Il y a donc de quoi se cacher et non pas de se vanter. Les idéaux moraux ne sont pourtant pas descendus du ciel, ils n’existent pas comme le “Bien en soi” platonicien. Ils n’ont pas de fondement dans “l’être”, dans la “vérité absolue”. Les “idéaux moraux” ne sont que, ne sont seulement que (expression que Nietzsche emploie souvent) le travestissement de certains jeux pulsionnels et donc de certaines typologies, de certains types d’organisation des pulsions entre elles.