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Géométrie, finesse et premiers principes chez Pascal

La distinction que fait Pascal dans les Pensées entre l’esprit de géométrie et l’esprit de finesse est l’une des plus connues et les plus souvent citées de son œuvre. Cette célébrité tient en partie au fait que le fragment intitulé: « Différence entre l’esprit de géométrie et l’esprit de finesse » a longtemps figuré en tête des […]

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Ce que Pascal doit à la physique des Principia

L’objet de cet article est de proposer une analyse de ce que Pascal « doit » à la physique de Descartes. Toutefois il ne s’agira pas tant de mesurer une dette, comme si Pascal avait été un simple continuateur de Descartes, que de déterminer la différence qui oppose deux conceptions des « principes de la philosophie ». C’est de […]

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In omnibus requiem quaesivi: la paix selon Pascal

Que nous tendions à la paix, nul doute pour Pascal. Mais à laquelle ? L’une, qui est le contraire de la guerre civile, ne s’obtient chez les hommes qu’en méconnaissance de la justice qui seule pourrait lui donner sa consistance positive ; l’autre, qui s’oppose à l’inquiétude et au branle de toutes choses, est le plus souvent recherchée comme simple apparence de tranquillité dans l’ignorance, l’indifférence voire l’agitation. La première, sociale et politique, peut donc être atteinte (même si le coût en est élevé, même si elle n’est au mieux qu’une caricature) ; la deuxième, existentielle et morale, ne le sera certainement pas par la voie empruntée, laquelle pourrait certes conduire au « bonheur gras de la bonne conscience » (Nietzsche) si les hommes n’étaient d’une nature contradictoire (« ils croient chercher sincèrement le repos, et ne cherchent en effet que l’agitation »), s’ils ne redoutaient d’accéder à une « paix de l’âme » qui ne serait jamais qu’ennui : ces deux versions, donc, renvoient toujours chez le philosophe à une troisième, toute spirituelle et ne pouvant être donnée que par Dieu seul, paix véritable et eurythmique, ou repos. Devons-nous, avec Pascal, nous résigner à une injuste paix civile, constater l’impossibilité d’une pacification intérieure par nos seules forces et, finalement, donner d’autres noms à la paix ?