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Descartes Correspondance avec Elisabeth – Commentaire

Dans la correspondance entre Descartes et Élisabeth, les principes de la philosophie cartésienne rencontrent les interrogations et les objections d’une lectrice décidée à « lire – vivre où mènent les mots », animée par une confiance sans faille envers la fécondité pour l’existence de la pensée cartésienne, mais résolue à l’exigence cartésienne de parvenir à l’évidence, avant de donner son acquiescement. Nous assistons ainsi à une sorte de mise à l’épreuve des principes cartésiens, de leur cohérence intrinsèque et de leur pouvoir de fonder des règles pour la vie. La philosophie cartésienne est appréhendée dans sa dimension pratique, et reliée à la grande tradition de la sagesse grecque, pour laquelle l’enjeu de la philosophie est la qualité du vivre.

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La matière et l’esprit

Le terme d’esprit désigne habituellement les phénomènes qualifiés de « mentaux » tels que perceptions, sentiments, émotions, volitions, conceptions, jugements. Ces phénomènes ont pour propriété, d’après la façon dont ils se présentent, d’être intentionnels et conscients.
La notion de matière présente de multiples significations. Pour donner une idée de cette multiplicité, il suffit d’observer que cette notion n’a pas exactement le même emploi ni le même sens quand elle est « liée » (quelle que soit la modalité de cette liaison) à la notion de forme ou bien, comme dans le titre de nos réflexions, à la notion d’ « esprit »…

Le cours est téléchargeable à la suite de la bibliographie

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Programme agrégation de philosophie 2009

Le programme des agrégations 2009 externe et interne est publié au BO spécial du 29 mai 2008 Nous reproduisons ici les programmes des agrégations interne et externe de philosophie. Pour les autres disciplines : voir le lien en bas de page Att° : Concours externes de l’agrégation Philosophie Rectification du programme publiée au BO du […]

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La question du sujet dans la philosophie kantienne

Le concept kantien de sujet est au carrefour de multiples significations héritées tant de la philosophie antique que de la philosophie moderne
En héritage de la philosophie antique, le concept kantien de sujet prend un sens qui l’apparente au concept de substance au sens d’un substrat du réel recevant les propriétés qualifiant une chose comme ceci. Kant pense le sujet comme substrat quand il le pense logiquement, c’est-à-dire comme élément de la structure prédicative de l’énoncé. Deux cas de figures sont possibles. Quand l’énoncé est considéré du point de vue de la logique formelle, les représentations faisant fonction de sujet et de prédicat sont librement permutables, si du moins on respecte les règles de la conversion : de la proposition tous les corps sont divisibles, on passe par conversion à la proposition quelque divisible est un corps (CRP B 128-129, TP 106, R 176 ). Quand l’énoncé est considérée comme connaissance, quand il se rapporte à un objet, quand la structure logique qui le régit est celui de la logique transcendantale, la permutation n’est plus possible : dans l’expérience, est sujet, c’est-à-dire substance au sens empirique, ce qui se présente, dans l’intuition, comme permanent, par différence avec le variable, qui est prédicat. Ce point est traité en particulier dans le chapitre des analogies de l’expérience portant sur le principe de permanence de la substance.

De cette première acception relève aussi ce que Kant appelle le substantiel ou le sujet proprement dit des phénomènes, lequel, en raison de la structure discursive de la connaissance humaine, ne peut rien être d’autre qu’une idée de la raison, ayant le rôle régulateur d’un focus imaginarius pour la connaissance (Prolégomènes, § 46, Vrin, p. 108-109).

En héritage de la philosophie moderne, le concept kantien de sujet prend un sens qui l’apparente à la res cogitans cartésienne. Mais Kant infléchit profondément cet héritage. Il désubstantialise la res cogitans et il distribue le Moi (Ich) en trois figures : le moi comme je pense ou l’aperception transcendantale, le moi comme personne morale, le moi empirique.

Au carrefour de ces deux héritages se trouvent les questions traitées dans les « Paralogismes de la psychologie rationnelle ». Le Moi doit nécessairement se penser lui-même comme sujet au sens où, en tant que pensant, il ne peut pas avoir le statut de prédicat. Kant écrit ainsi dans les Prolégomènes : « tous les prédicats du sens interne se rapportent au moi comme sujet et ce moi ne peut plus être encore pensé comme prédicat de quelque autre sujet » (109). Et cependant ce moi sujet ne livre aucune des connaissances que la psychologie rationnelle croyait devoir tirer se son statut de sujet.

On se propose ici de répondre à trois questions portant sur le statut de ce sujet :
– 1/ le sujet transcendantal est-il un être pensant ?
– 2/ le sujet transcendantal est-il une première personne ?
– 3/ la subjectivité est-elle réductible à la fondation transcendantale de l’objectivité ?

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La perception selon Merleau-Ponty

La perception selon la Phénoménologie de la perception de Merleau-Ponty

La perception désigne chez Merleau-Ponty un « contact naïf avec le monde » que la philosophie a la tâche de « réveiller », en remontant en deçà des constructions et des idéalisations de la science, en deçà même des convictions de l’attitude naturelle, afin de réactiver, de critiquer, de rectifier, de refonder les significations fondamentales qui régissent notre intelligence de l’être et même l’accès à notre propre être.

La perception est donc notre ouverture au monde, notre « insertion » dans un monde, naturel et historique, elle est pour ainsi dire notre initiation à l’être .

Mais qu’elle soit ouverture originelle au monde, initiation à l’être n’implique pas que la perception soit d’emblée transparente à elle-même ; Merleau-Ponty pense au contraire que la perception ne livre pas son essence à une saisie immédiate : « elle est ensevelie sous les sédiments des connais-sances ultérieures » et elle doit être reconquise « par un travail comparable à celui de l’archéologue ».

Ce travail, Merleau-Ponty l’accomplit à l’aide de la phénoménologie, mais aussi à la frontière de la phénoménologie.

Dans un premier moment, coïncidant avec la La structure du comportement et la Phénoménologie de la percetion, le travail d’archéologie est conduit, à l’aide de la phénoménologie, sur deux fronts : contre l’idéalisme et l’intellectualisme, qui assimilent la perception à une pensée de voir et à une pure « inspection de l’esprit », contre le naturalisme ou le réalisme, qui la réduisent à un événement objectif survenant dans une nature en soi.

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Programme agrégation de philosophie 2007

Programme de l’agrégation externe de philosophie : session 2007 Écrit 2ème épreuve. Composition de philosophie se rapportant à une notion L’action : délibérer, décider, accomplir. 3ème épreuve. Épreuve d’histoire de la philosophie Les stoïciens Nietzsche (sans les fragments posthumes) Oral 1ère leçon La métaphysique Textes français ou traduits en français Nicolas Malebranche, De la recherche de […]

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Programme agrégation de philosophie 2006

Programme de l’agrégation externe de philosophie : session 2006 Écrit 2de épreuve. Composition de philosophie se rapportant à une notion ou à un couple ou groupe de notions. La connaissance des choses : définition, description, classification. 3ème épreuve. Épreuve d’histoire de la philosophie. Spinoza. Heidegger : Être et temps, Les problèmes fondamentaux de la phénoménologie, Les […]