En ce début de millénaire, nous pouvons appréhender l’état de la réflexion morale en France à travers la pensée de trois auteurs : Paul Ricœur, dont l’œuvre infléchit la philosophie depuis près d’un demi-siècle, Monique Canto-Sperber et Patrick Pharo . La philosophie morale qui a, comme l’a montré et prouvé Monique Canto-Sperber, vécu un extraordinaire […]
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/11/Paul-Ricœur-philopsis-e1605691811889.jpg286235Dominique Terrehttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngDominique Terre2021-07-23 09:59:542021-07-23 09:59:55Aspects de la pensée morale au début du XXI siècle
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/04/aristote-philopsis.jpg230200Ricœur Paulhttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngRicœur Paul2019-05-01 11:38:462022-07-05 14:11:01A la gloire de la phronèsis. Ethique à Nicomaque, livre VI
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.png00Dastur Françoisehttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngDastur Françoise2018-10-22 17:49:262021-11-11 10:48:51La critique ricœurienne de la conception de la temporalité dans Etre et temps de Heidegger
Il n’y a peut-être pas d’occupation qui nous soit aussi familière que celle de raconter. « Alors, raconte ! », nous demande l’ami dont nous avions été séparé quelques années, quelques mois ou quelques heures. L’impératif est superflu : nous l’aurions fait de toute façon. Nos actions, nos passions, nos rencontres, tout enfin nous en fournit le motif ou l’occasion. C’est à croire que la vie même demande récit. Mais pourquoi ? Paul Ricœur répond pour une part essentielle à cette question lorsqu’il remarque que le patient qui s’adresse au psychanalyste, le fait dans l’espoir que sa vie devienne à la fois plus supportable et plus intelligible . C’est la souffrance, alors, qui demande récit. Dans son livre, Paroles suffoquées, Sarah Kofman dit comment ceux qui sont revenus d’Auschwitz n’avaient de cesse de raconter, raconter sans fin, « comme si seul un [récit] infini était à la mesure du dénuement infini » . Primo Lévi le confirme : « le besoin de raconter […] avait acquis chez nous, avant comme après notre libération, la force d’une impulsion immédiate, aussi impérieuse que les autres besoins élémentaires » . Ricœur en est bien d’accord : « toute l’histoire de la souffrance […] appelle récit » . Mais quelle est alors la fonction du récit ? De mettre de l’ordre ? de donner un sens ? de partager une expérience ? Une autre réponse est suggérée par le titre du livre de Thierry Hentsch, Raconter et mourir : nous racontons pour ne pas mourir – enfin, pour ne pas mourir tout à fait… Comment ne pas songer ici à l’antique représentation du temps comme un dieu qui dévore ses propres enfants ? Le récit est peut-être le meilleur moyen qu’ont trouvé ceux-ci d’échapper à sa voracité.
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/11/Paul-Ricœur-philopsis-e1605691811889.jpg286235Porée Jérômehttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngPorée Jérôme2018-10-08 16:49:032021-10-22 09:53:45Le temps raconté, au prisme de l’anthropologie philosophique de Paul Ricœur
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.OkPolitique de confidentialité