La multiplicité et la diversité des sciences sont un fait persistant depuis leur naissance, encore accentué par la spécialisation caractéristique de ces savoirs, grandissante au cours de leur histoire. Ce fait n’en est pas moins problématique dès lors que cette diversité se traduit par une rivalité et un conflit entre les explications scientifiques proposées pour […]
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/12/Edgar_Morin-philopsis-e1607709634786.jpg279216Nodé-Langlois Michelhttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngNodé-Langlois Michel2020-03-14 11:35:222025-05-04 05:45:41Pourquoi y a t-il plusieurs sciences?
http://classiques.uqac.ca/classiques/Peirce_Charles_Sanders/logique_de_la_science/logique_de_la_science.html http://tomlr.free.fr/Math%E9matiques/Fichiers%20Claude/Les%20Mathematiques%20Et%20La%20Logique.pdf https://images.math.cnrs.fr/IMG/mp3/DernieresPensees-Chap4.mp3 https://fr.wikisource.org/wiki/La_Valeur_de_la_Science/Chapitre_premier._L’intuition_et_la_logique_en_mathématiques https://www.cairn.info/revue-les-etudes-philosophiques-2011-2-page-153.htm http://mapageweb.umontreal.ca/lepagef/dept/cahiers/Seymour_LOGIQUE.pdf Cet article se présente comme une réflexion philosophique sur la logique, au sens de l’examen des problèmes posés par le langage logique. https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2016-1-page-65.htm# https://intellectica.org/SiteArchives/archives/n36_37/18.Michel%20Bitbol.pdf http://www.afscet.asso.fr/modelisation-quantique/2018-2019/Michel-Bitbol-afscet-22mai2018.pdf https://www.cairn.info/revue-d-histoire-des-sciences-2007-1-page-167.htm https://www.canal-u.tv/video/universite_de_tous_les_savoirs/quand_la_chimie_s_appelait_alchimie_bernard_joly.7041
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2022/04/Loi-de-Planck.png240300Collectifhttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngCollectif2020-03-09 10:17:002025-05-04 05:58:36Sélection de travaux sur la logique et l’épistémologie
En la genèse d’une science, il n’est pas de commencement absolu. Comme le dit si bien, en parlant de l’astronomie, Pierre Duhem, « Si haut que l’on remonte la lignée des pensées qui ont préparé, suggéré, annoncé cette doctrine (une doctrine scientifique), on parvient toujours à des opinions qui, à leur tour, ont été préparées, […]
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/12/Euclide-philopsis-e1607857915745.jpg116116Robert Vidalhttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngRobert Vidal2020-03-04 13:17:302025-05-04 06:00:14Méthodes de démonstration en arithmétique
Deux thèses développées ci-après mènent à poser une question :
Thèse 1. Le sujet qui fait la science est communautaire, non pas individuel ; c’est un collectif interactif de chercheurs (« collège invisible » : cf. Solla Price,1963). L’idée d’une communauté implique à la fois co-existence pacifique (communio) et interaction (commercium). La question si le sujet de la philosophie est aussi un collectif, ou s’il reste irréductiblement singulier, restera ouverte. Thèse 2. La (les) communauté(s) scientifique(s) est (sont) indissociable(s) de la communauté humaine globale (cosmo-politique). Autrement dit, le microcosme scientifique n’est pas un modèle pour l’ensemble de la communauté humaine (macrocosme) ; il n’est au contraire complétement compréhensible et n’atteint son optimum que relativisé à la communauté humaine globale (Humanité). Question : le point à élucider, c’est comment un collectif interactif de chercheurs dont on ne présuppose pas qu’ils sont individuellement bons et rationnels, relativisé à une communauté humaine dont le fonctionnement ne saurait être supposé parfait, accouche d’une connaissance rationnelle, c’est-à-dire, d’une « science de la nature » à peu prés cohérente. Critère. B. Saint-Sernin avait proposé d’appeler « critère de Husserl » ce qui établirait qu’il y a dans le lien intersubjectif qui relie les membres de la communauté quelque chose (de transcendantal ?) qui « fonde » (ou « régule », ou « teste ») la solidité de la construction, et justifie la confiance dans une rationalité en devenir. Nous sommes à la recherche d’un tel critère (ou de plusieurs critères). Mais commençons par illustrer les deux thèses au moyen d’exemples.
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/12/Anne_Fagot-Largeault-philopsis-e1607858641584.jpg137147Fagot-Largeault Annehttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngFagot-Largeault Anne2019-08-06 15:29:492025-05-04 05:49:07La construction intersubjective de l’objectivité scientfique
En choisissant de traiter de l’usage régulateur de l’idée de finalité dans la biologie contemporaine, je m’inscris dans une perspective kantienne, perspective que tracent principalement deux textes : l’Appendice à la Dialectique transcendantale dans la Critique de la raison pure, et la seconde partie de la Critique de la faculté de juger. Cette inscription kantienne de la problématique impose de se demander dans quelle mesure la biologie peut encore habiter, deux siècles après la troisième Critique, cet espace ouvert par Kant à la réflexion sur le vivant. Cela implique deux questions : 1. Le développement des sciences de la vie a-t-il confirmé ou infirmé le célèbre pronostic formulé au § 75 de la Critique de la faculté de juger ? 2. La biologie contemporaine a-t-elle quelque chose à faire, d’un point de vue heuristique, de l’idée de finalité ? Par « biologie contemporaine », j’entends la biologie après 1859, date de publication de L’origine des espèces de Darwin. On pourrait me reprocher de m’installer dans un cercle en ne faisant exister mon objet : la biologie, qu’à partir du moment où elle adopte un paradigme intégralement mécaniste, et récuse – avec l’idée de sélection naturelle – tout recours à l’idée de finalité. Je réponds simplement que ce n’est pas moi qui choisis. C’est la biologie elle-même qui annonce 1859 comme la date charnière de la grande révolution, L’origine des espèces définissant le cadre à l’intérieur duquel les biologistes eux-mêmes déclarent pouvoir unifier l’ensemble des connaissances biologiques. Je me contenterai de décrire la situation qui me semble être au-jourd’hui celle de la biologie vis-à-vis de la finalité, et m’abstiendrai de tout jugement sur le bien-fondé des méthodes utilisées par les biologistes, ainsi que sur les conclusions philosophiques que tirent certains d’entre eux, assez nombreux, de leur travail scientifique.
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2021/02/Le-vivant-philopsis-e1612891671593.jpg209200Dupouey Patrickhttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngDupouey Patrick2017-06-23 15:22:302025-05-04 06:00:57L’usage régulateur de l’idée de finalité dans la biologie contemporaine
Francis Bacon (1561-1626) est le contemporain, à trois ans près, de Galilée, et non tout à fait de Descartes. A la naissance de celui-ci, en 1596, Bacon a déjà trente cinq ans. L’ambition commune de fonder à neuf la connaissance de la nature et de réformer la philosophie permet de rapprocher les deux philosophes comme ce fut déjà la tentation de leurs contemporains et d’un nombre certain de leurs successeurs.
Ce qui frappe au premier coup d’œil dans les écrits de Bacon, lorsqu’on en prend connaissance pour la première fois, c’est l’opposition véhémente du philosophe anglais d’abord à la philosophie grecque et, plus généralement, à tout ce qui s’est écrit avant lui. Rien ne résume mieux sa position à l’endroit des Grecs que ce propos : « l’invention des choses doit se prendre de la lumière de la nature, et non se reprendre des ténèbres de l’Antiquité » (Novum Organum, I, § 122). Si Bacon reconnaît que « les sciences dont nous disposons nous sont d’une manière générale venues des Grecs », il ajoute aussitôt que « leurs doctrines furent principalement des discours de vieillards oisifs à des jeunes gens ignorants » (Novum Organum, § 71), justifiant ce jugement à l’emporte-pièce par le verdict selon lequel « leur sagesse est toute en mots et stérile en œuvres »…
Depuis le début du XXe siècle, les sciences humaines et la linguistique en particulier, ont été amenées à dissocier différents sens du mot langage, sens que l’usage ordinaire confond le plus souvent et qu’il nous faut rappeler en préambule.
Au sens large, le mot « langage » désigne tout système ou ensemble de signes permettant l’expression ou la communication. En ce sens on parle couramment du langage informatique par exemple, c’est-à-dire de l’ensemble des signes utilisés par un programmeur pour formuler des instructions. En ce sens encore on parle du problème de l’existence (ou non) d’un « langage animal », d’un « langage de l’art » etc. A côté de ce sens large, il existe une définition plus restreinte : on appelle langage une institution universelle, spécifique de l’humanité et comportant des caractéristiques propres. Dans ce sens, une distinction doit être établie, entre le langage en tant que faculté (ou aptitude à constituer un système de signes) et la langue qui est l’instrument de communication propre à une communauté humaine, instrument issu de cette faculté…
Il serait difficile de contester que la seule connaissance sûre et irrécusable que nous avons des phénomènes de la nature vient des découvertes de la recherche scientifique. C’est aux sciences qu’il faut se fier si l’on veut connaître et expliquer le monde. Tout autre savoir resterait dans le domaine des croyances, des conjectures, des interprétations, des spéculations, des impressions ou des leçons que l’on tire de l’expérience, c’est-à-dire de ce qu’on a vu ou cru voir et constater.
Les sciences se présentent sous la forme de la « recherche scientifique ». Ce qui fait d’elles une « recherche scientifique » c’est le recours à l’expérience en tant que celle-ci est conduite scientifiquement, c’est-à-dire en tant qu’elle permet d’obtenir des résultats expérimentaux. Dans la mesure où une question peut relever d’une expérimentation et devenir une question expérimentale, alors on considère qu’elle devient une question scientifique. Les sciences ont pris le caractère d’une recherche où l’on ramène toute question à des données expérimentales.
Mais qu’est-ce qu’une recherche expérimentale peut établir, et qu’est-ce que l’on peut en attendre exactement ? Quelles peuvent être la portée et la valeur de résultats expérimentaux ? Poser philosophiquement ces questions oblige à se demander à quel genre de finalité obéit une science qui veut être une recherche expérimentale.
L’expérience scientifique – on l’appelle : l’expérimentation – confère à une science une certitude et une autorité indiscutables. Dès que l’on peut obtenir des résultats expérimentaux, on considère que l’on a atteint le sol sur lequel une vérité peut être solidement établie : on alors des données précises et l’on n’est plus dans le domaine incertain des conjectures et des tâtonnements. Aussi longtemps qu’un résultat expérimental indiscutable n’a pas été établi, il n’y a que des idées jetées en l’air ou, au mieux, des tâtonnements empiriques et des règles d’usage sans fondement. Par exemple, dans l’agriculture ou dans l’élevage, on peut procéder empiriquement ou selon des usages traditionnels pour ensemencer, faire des croisements et soigner des plantes ou des bêtes. Mais l’agronome, lui, pourra s’appuyer sur les bases scientifiques solides de la génétique et de l’étude géologique et chimique des sols, bases qui auront été établies par des expérimentations. Le préalable qui s’impose lorsque qu’on veut s’assurer de connaissances précises, sûres et exactes dans un domaine, c’est d’y introduire l’expérience scientifique. Celle-ci se porte garante d’un savoir et lui donne sa certitude. Elle seule vérifie, confirme ou infirme des hypothèses. D’où tient-elle ce pouvoir ?
Ce livre numérique est l’édition de Notes de cours sur l’Expérience.
Comment penser l’expérience ? Il faut partir de cette question pour reconnaître la tension qui existe entre la pensée et l’expérience. Le rapport de la pensée à l’expérience n’est pas un rapport pacifié mais plutôt polémique. La pente naturelle de la pensée est de s’instituer contre l’expérience. Du moins l’expérience représente-t-elle peut-être ce qu’il y a d’irréductiblement extérieur à la pensée, ce que la pensée ne peut épuiser, ce que le concept ne peut jamais complètement assimiler à soi : l’expérience se donne à la pensée comme un écart initial dont il n’est pas certain qu’elle puisse le combler. Il y a plusieurs manières d’envisager cette tension entre la pensée et l’expérience.
Plan du cours : – Introduction : la pensée ouverte sur l’expérience – Chapitre I : L’expérience ou le plus bas degré du savoir – Chapitre II : Vérité de l’empirisme – Chapitre III : Science et expérience – Chapitre IV : Théorie et méthode expérimentale – Conclusion – Bibliographie
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