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16 résultats de recherche pour :

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L’Un dans la pensée grecque

En nous fondant sur une série d’études récentes, nous nous proposons d’esquisser une rapide vue d’ensemble de l’histoire de la question de l’Un dans la pensée grecque. Dans son ouvrage consacré aux origines de la philosophie européenne, Lambros Couloubaritsis a relevé avec insistance le fait que s’est développée en Grèce la question de l’Un. Dès […]

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Bereshit: Eléments pour une phénoménologie génétique biblique

La thématique du commencement n’est pas l’exclusivité de la philosophie et de ses multiples entreprises archéologiques. Elle a aussi son lieu originaire dans la religion. S’il est vrai que nous entendons situer l’origine de la question du commencement ailleurs que dans la philosophie, en l’occurrence dans la Bible, nous n’entendons pas pour autant traiter cette […]

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Géométrie, finesse et premiers principes chez Pascal

La distinction que fait Pascal dans les Pensées entre l’esprit de géométrie et l’esprit de finesse est l’une des plus connues et les plus souvent citées de son œuvre. Cette célébrité tient en partie au fait que le fragment intitulé: « Différence entre l’esprit de géométrie et l’esprit de finesse » a longtemps figuré en tête des […]

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Leibniz et le principe de raison. Enjeux théoriques et pratiques

Peu de doctrines philosophiques ont donné lieu à autant de discussions que celle du principe de raison suffisante chez Leibniz. Ce principe – qui est, selon le philosophe de Hanovre, d’une importance équivalente au principe de contradiction déjà mis en lumière par Aristote – affirme que rien dans notre monde ne peut se produire s’il ne se […]

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L’un et l’être. Réflexions sur la différence méontologique

Ces dernières années, en certains milieux dont le mot d’ordre était « la différence », de quelque manière qu’on en présentât l’orthographe, il fut souvent question d’ontologie et de théologie, ainsi que de l’étrange destin qui, pour le pire plutôt que pour le meilleur, les avait unies dans l’essence ou quasi essence de la métaphysique occidentale. Je […]

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Y a-t-il à se demander pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien?

Quelle est « la première question qu’on a le droit de faire » ? Ou plutôt, quelle est la première question qu’on a le droit de faire à partir du moment où l’on a posé « le grand principe, peu employé communément, qui porte que rien ne se fait sans raison suffisante» ? Si l’on en croit l’auteur que nous venons de citer, c’est-à-dire Leibniz, cette question est la suivante : « Pourquoi il y a plutôt quelque chose que rien ? » Notre auteur qualifie cette question de « métaphysique » pour désigner le fait qu’elle consiste à «s’élever » au-dessus de la physique : la soif d’explication qui anime la recherche des physiciens débouche sur une question à laquelle la physique est par définition incapable de répondre. Leibniz parle ici de « droit » de poser cette question, et non de devoir ; il ne présente explicitement la question que comme légitime, non comme obligatoire. Cependant, ce qui la rend légitime à ses yeux est qu’elle découle logiquement du «principe » selon lequel « rien ne se fait sans raison suffisante ». Or, face à un principe digne de ce nom, la raison n’a pas d’autre attitude légitime que de s’y soumettre : ne pas reconnaître une loi de la raison serait se renier. C’est donc parce que la question est logiquement obligatoire qu’elle est légitime.