L’obligation morale: le débat de Bergson avec Kant
https://www.cairn.info/revue-les-etudes-philosophiques-2001-4-page-439.htm
https://www.cairn.info/revue-les-etudes-philosophiques-2001-4-page-439.htm
https://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1996_num_94_1_6974
https://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=rtp-003:1996:46::472
https://www.erudit.org/en/journals/philoso/2001-v28-n1-philoso191/004895ar.pdf
https://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1971_num_69_1_5588
La vérité à l’époque de la post-vérité (Maurizio Ferraris)
http://savoirs.ens.fr/expose.php?id=3357
Table ronde autour de la notion de vérité scientifique
http://savoirs.ens.fr/expose.php?id=2889
L’évaluation de ce qui est vrai, plausible ou incertain dépend-elle de la culture (Joëlle Proust)
http://savoirs.ens.fr/expose.php?id=2325
Le réel et le monde (Elise Marrou et Francis Wolf)
http://savoirs.ens.fr/expose.php?id=2951
Les normes épistémiques varient-elles avec les cultures?
http://savoirs.ens.fr/expose.php?id=446
https://journals.openedition.org/corela/3082
https://popups.uliege.be/1782-2041/index.php?id=761&file=1&pid=746
https://journals.openedition.org/cps/1986
Deux thèses développées ci-après mènent à poser une question :
Thèse 1. Le sujet qui fait la science est communautaire, non pas individuel ; c’est un collectif interactif de chercheurs (« collège invisible » : cf. Solla Price,1963). L’idée d’une communauté implique à la fois co-existence pacifique (communio) et interaction (commercium). La question si le sujet de la philosophie est aussi un collectif, ou s’il reste irréductiblement singulier, restera ouverte.
Thèse 2. La (les) communauté(s) scientifique(s) est (sont) indissociable(s) de la communauté humaine globale (cosmo-politique). Autrement dit, le microcosme scientifique n’est pas un modèle pour l’ensemble de la communauté humaine (macrocosme) ; il n’est au contraire complétement compréhensible et n’atteint son optimum que relativisé à la communauté humaine globale (Humanité).
Question : le point à élucider, c’est comment un collectif interactif de chercheurs dont on ne présuppose pas qu’ils sont individuellement bons et rationnels, relativisé à une communauté humaine dont le fonctionnement ne saurait être supposé parfait, accouche d’une connaissance rationnelle, c’est-à-dire, d’une « science de la nature » à peu prés cohérente.
Critère. B. Saint-Sernin avait proposé d’appeler « critère de Husserl » ce qui établirait qu’il y a dans le lien intersubjectif qui relie les membres de la communauté quelque chose (de transcendantal ?) qui « fonde » (ou « régule », ou « teste ») la solidité de la construction, et justifie la confiance dans une rationalité en devenir. Nous sommes à la recherche d’un tel critère (ou de plusieurs critères). Mais commençons par illustrer les deux thèses au moyen d’exemples.