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8 résultats de recherche pour :

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Malaise dans la civilisation et promesse de bonheur : Freud et Adorno

Depuis la Révolution française, l’idée de bonheur a partie liée avec celle de liberté, comme dans la philosophie antique la recherche du bonheur accompagnait celle de la sagesse. De quête individuelle impliquant la contemplation autant que la conduite d’une « juste vie », elle est passée au rang de revendication collective. Le peuple, nouvel acteur, […]

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Sur la dialectique du tact chez Adorno. Les figures de Goethe, Beethoven et Kant dans le § 16 des Minima Moralia

Le § 16 des Minima moralia s’intitule, dans l’original, „Zur Dialektik des Taktes“, c’est-à-dire, littéralement, « Sur la dialectique du tact », « Au sujet de la dialectique du tact », « A propos de la dialectique du tact ». Il ne peut dès lors nullement désigner un propos complet sur la notion en question, mais ne peut qu’en proposer une […]

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Une lecture des figures féminines des Minima Moralia à partir du concept de « forme de vie »

Quelle lecture interprétative pourrait-elle rendre justice à un texte d’une richesse et d’une densité telles que celles des Minima Moralia ? Si toute interprétation risque d’être préjudiciable à un ouvrage dont l’intérêt propre est l’expression de pensées aigües sur l’individuation, une voie de lecture particulière – celle mettant en œuvre le concept de forme de vie […]

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Minima Moralia. Colloque de l’Université de Picardie

Œuvre majeure de Theodor W. Adorno, les Minima Moralia ont déjà connu une réception riche en Allemagne. En France, elle est beaucoup plus récente. L’année 2020 semble marquer un tournant. Le nom d’Adorno apparaît pour la première fois au programme de l’agrégation de philosophie. Cette forme de consécration par l’institution sanctionne l’écho renouvelé que connaît […]

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Responsabilité morale et théorie sociale dans l’Ecole de Francfort. D’Adorno à Honneth

On peut définir le néolibéralisme comme un mode de gouvernement qui suppose des acteurs rationnels dans la continuité du libéralisme économique classique, et qui procède à l’extension de la rationalité marchande à tous les aspects de la vie. Il se démarque toutefois du « laissez-faire » classique en ce qu’il renvoie moins à l’absence d’intervention de l’État […]

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Présentation des Minima moralia d’Adorno


Présentation des « Minima Moralia » d’Adorno

Minima moralia (1951) d’Adorno est un ouvrage singulier et inclassable, une sorte de journal philosophique écrit entre 1944 et 1947. Le matériau en est souvent biographique, des souvenirs et des observations, se faisant parfois enquête ethnographique sur des types humains voire même sociologie comparée des Etats-Unis et de l’Europe. Il est hanté par des personnages littéraires, dialogue avec des ouvrages philosophiques et des œuvres d’art, des chansons populaires et des contes. La vie mutilée dont il est question dans le sous-titre est bien celle d’un intellectuel en exil, mutilé de sa patrie, de sa langue, de son statut économique et social. Plus généralement, la vie mutilée est un objet par défaut, défaut d’une vie pleine dans sa réalisation sociale. Les réflexions consignent l’expérience subjective de ce qu’il y a de plus quotidien, des plus petits détails, résidus noyés sous «l’avalanche» des processus de domination de la société moderne, renvoyant négativement à l’expérience historique de la catastrophe auxquels ils ont conduit et sous lesquels nous vivons encore. Il s’agit du versant subjectif de l’enquête qui avait été menée objectivement dans la Dialectique de la raison, écrite en commun avec Horkheimer, elle-même recueil inachevé de fragments philosophiques, constituée en grande partie de digressions. Il faut, indique la dédicace de Minima moralia, « faire une enquête sur la forme aliénée » qu’a prise la vie, devenue une affaire privée, « c’est-à-dire sur les puissances objectives qui déterminent l’existence individuelle au plus intime d’elle-même » (p.9). Ainsi, la philosophie fait l’épreuve d’une impuissance et se donne comme « un triste savoir », forme érodée sous laquelle on peut désormais élaborer une doctrine de la juste vie. D’une certaine manière, l’exil est ce détour à partir duquel on peut saisir indirectement, par bribes, la réalité qui ne se donne plus comme totalité à la pensée.

https://philolarge.hypotheses.org/files/2017/09/09-03-2005_genel.pdf

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La réception d’Adorno dans les institutions françaises d’enseignement: musicologie, sociologie, métaphysique

La réception française d’Adorno a longtemps été dominée par « l’esthétique » sinon par la « musicologie », et l’on cherche aujourd’hui à mettre en évidence l’ampleur de la problématique « philosophique » qui aurait été oubliée. Mais qu’entend-on alors par « philosophique » ? Dans quelle mesure peut-on distinguer la « philosophie » et « l’esthétique » comme deux domaines distincts? Cette question se pose de […]

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Une philosophie de la non-identité est-elle possible ?

Vouloir absolutiser quelque chose comme une pensée du non-identique – de la même façon qu’une pensée de la différence – comporte le risque de faire retomber dans une nouvelle forme de pensée d’identité, qui s’ignore, une forme de prima philosophia, où le concept de non-identique ne ferait que remplacer le concept d’identité. Une philosophie de la non-identité est-elle possible […]