La lecture des Carnets de 1914-1916 de Wittgenstein montre que la genèse du Tractatus Logico-Philosophicus (noté ultérieurement TLP) est à chercher avant tout dans une réflexion insistante et critique sur le fondement de la logique de Russell (les Principia écrits en collaboration avec Whitehead venaient de paraître) très inspirée par la lecture des écrits de […]
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/12/Ludwig-Wittgenstein-philopsis-e1607857271473.jpg226192Jean-Claude Assethttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngJean-Claude Asset2020-03-12 11:28:192024-04-29 09:56:24De la possibilité d’une logique universelle
On présentera ici un commentaire de l’étude que Charles Renouvier (1815-1903) consacre à la représentation dans le premier des Essais de critique générale. On partira ici de la seconde édition du Premier Essai où Renouvier précise et amplifie son analyse1. L’histoire de la philosophie range habituellement Renouvier parmi les représentants du néo-criticisme français, dénomination commode […]
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/renouvier_charles_philopsis-e1584972935577.jpg222200Giassi Laurenthttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngGiassi Laurent2020-02-29 17:20:212021-11-08 17:49:30La grammaire de la représentation selon Renouvier
Le lecteur trouvera ci-dessous des remarques se rapportant aux dialogues suivants : Gorgias, Ménon, Phédon, Cratyle, Théétète, Phèdre, Sophiste. Gorgias. Trois remarques d’introduction. 1/ Dans le Gorgias, d’une façon beaucoup plus nette que dans d’autres dialogues, la pensée de Platon porte sur la réalité politique d’Athènes et de la Grèce qui lui est contemporaine ; […]
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/auteurs_philopsis_platon.jpg263200Pascal Dupondhttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngPascal Dupond2020-02-25 15:14:302020-04-28 17:25:16Remarques sur les dialogues de Platon
I. Les dialogues de jeunesse A. Morale. L’intérêt premier de Platon pour l’éthique et la politique lui vient de son éducation aristocratique et de l’influence de Socrate. Le Premier Alcibiade présente Socrate en dialogue avec un jeune athénien ambitieux qui veut se porter au pouvoir. Socrate fait valoir que celui-ci n’a de sens que comme […]
Kant fait l’éloge de Platon dans la 1 ère section de sa Dialectique transcendantale (PUF p.262-265). Il lui fait l’honneur d’avoir décelé le besoin inamissible qu’éprouve la raison de transcender l’expérience, et d’avoir le premier mis en valeur le rôle pratique de l’idée en tant qu’idéal moral. Ces deux thèses sont maintenues par l’idéalisme kantien […]
Au début du passage, Épictète rappelle ce qui est pour chacun l’affaire (ergon) principale de la vie » – le seuil de la sagesse – : la distinction entre entre ce qui dépend et ce qui ne dépend pas de nous.
Ce qui dépend de nous : « la volonté » (proairesis) ou, comme le dit I, XXII, 10, « la volonté et les actes volontaires » (proairesis kai panta ta proairetika), c’est-à-dire non pas un vouloir qui reste purement intérieur (et qui ne serait alors qu’un souhait ou une velléité) mais un vouloir agissant dans le monde.
Ce qui ne dépend pas de nous : « les choses extérieures », c’est-à-dire selon I, XXII, 10, 858 « le corps et ses parties, les biens, les parents, les frères, les enfants, la patrie, et en général tous les membres de notre communauté » – mais aussi : le résultat de nos actes.
Cette distinction permet seule d’avoir une compréhension juste de ce que signifient bien et mal : il n’y a de bien et de mal que « dans les choses miennes » (en tois emois) [I, XXIX, 4, 873 : « C’est une loi instituée par Dieu ; il dit : “si tu veux un bien, prends le en toi même” »]. Le bien et le mal ne sont que dans la disposition du vouloir.
C’est une constante de la réflexion nietzschéenne que la dévalorisation de la critique. Proclamation qui, pour être récurrente, ne laissera pas d’intriguer le lecteur puisqu’il n’est pourtant guère de philosophe qui ne se trouve mis en accusation, et guère de doctrine philosophique qui ne soit réfutée par l’auteur de Par-delà bien et mal. Au point que c’est l’idée même de philosophie qui menace de s’effondrer sous les coups répétés de ce penseur qui n’en soutient pas moins simultanément qu’il est un affirmateur. Descartes : un penseur superficiel ; Spinoza : supercherie ; Kant : un tartufe, voire pire : « le plus contrefait des estropiés du concept » ; et la déclaration même, précoce, par laquelle Nietzsche définit sa pensée comme un « platonisme inversé » n’indiquerait-elle pas finalement que c’est bien malgré tout un geste critique qui commande l’élaboration de son questionnement ? A moins qu’elle ne veuille signifier, Platon jouant alors comme paradigme de la philosophie tout entière, la mise à l’écart définitive de celle-ci ? Que reste-t-il en effet chez Nietzsche du projet philosophique ?
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2007/09/nietzsche-philopsis-e1584972866727.jpg218200Wotling Patrickhttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngWotling Patrick2020-02-08 20:13:132020-04-28 17:23:55Les philosophes sont-ils plus intéressants que leur philosophie?
Au XXe siècle Martial Gueroult a été un des rares à réfléchir à sa pratique d’historien de la philosophie, à penser au sens de la démarche qui consiste à reconstruire une philosophie, à en dégager la vérité sous forme d’une possibilité de pensée réalisée dans un système particulier. Gueroult souhaitait publier ses réflexions dans un ouvrage en deux parties intitulé Dianoématique, dont la deuxième partie a été publiée avant la première. La première partie de la Dianoématique s’intitule Histoire de l’histoire de la philosophie ; la deuxième partie, Philosophie de l’histoire de la philosophie, contient les bases théoriques des conditions transcendantales d’une histoire de la philosophie. En raison de la méfiance du grand historien à l’égard de l’idéalisme hégélien accusé de prendre des libertés à l’égard de la réalité, on comprend l’articulation de l’ensemble où la partie historique précède la partie réflexive sur l’histoire. On peut parler ici d’une métaphilosophie (philosophie… de la philosophie) si par là on entend une analyse des conditions de possibilité de l’histoire de la philosophie qui devient condition de la philosophie elle-même et de la légitimité de ses opérations discursives ayant pour objet de produire une connaissance vraie. Cette métaphilosophie présuppose une historicité de la pensée, qu’il s’agit de convertir en nécessité idéelle sans abolir la contingence initiale. La philosophie de (l’histoire de) la philosophie part des philosophies qui se sont effectivement produites dans l’histoire afin de régresser aux conditions de toute philosophie.
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2010/08/hegel_philopsis.jpeg262200Giassi Laurenthttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngGiassi Laurent2020-01-14 19:54:542021-11-08 17:43:41La conception spéculative de la vérité selon Hegel: organicité, systématicité, historicité
« Fondements » pour Grundlegung : le singulier allemand renvoie à l’opération logique qui fait l’objet de la recherche, le pluriel français au résultat de celle-ci, en laissant entendre que ce dont il est question – les « mœurs (Sitten) » – ne repose pas sur un fondement unique. Pourtant, vers la fin de la Préface, Kant présente son œuvre comme « la recherche et l’établissement du principe suprême de la moralité (Aufsuchung und Festsetzung des obersten Prinzips der Moralität) ». Fondement veut dire : principe, c’est-à-dire raison ultime. D’où l’usage du terme métaphysique, dont l’usage par Kant, en 1785, peut surprendre eu égard à la critique dont la métaphysique précritique a fait l’objet dans la Critique de la Raison pure. Cet usage se comprend en fonction de la première définition, par Aristote, de ce qui s’est appelé ensuite métaphysique : « science des premiers principes et des premières causes ». Le résultat de la critique de la raison théorique a été une réduction du champ d’application de cette notion. Il ne peut plus être question pour Kant d’une science des premières causes, c’est-à-dire, au bout du compte, de la cause première identifiée au principe divin de l’univers : celui-ci ne peut plus être l’objet d’un « savoir (Wissen) », mais seulement d’une « foi (Glauben) », sous la forme d’un « postulat de la raison pratique », qui ne sera d’ailleurs présenté comme tel que dans la seconde Critique, en 1787.
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/11/Kant_gemaelde_3-1-e1605711006426.jpg740576Nodé-Langlois Michelhttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngNodé-Langlois Michel2019-11-10 12:15:532025-01-13 11:30:04Commentaire des Fondements de la métaphysique des mœurs
Dans un texte célèbre du Politique, l’Etranger reprend le jeune Socrate sur sa façon maladroite de procéder à une dichotomie à propos de l’élevage des troupeaux……
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2021/10/Platon-philopsis-e1634390160519.jpg1025722Laurent Jérômehttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngLaurent Jérôme2019-10-07 09:37:152021-10-22 08:18:05L’animalité de l’homme selon Platon
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.OkPolitique de confidentialité