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Les limites de l’humain chez Thomas d’Aquin

Nous nous proposons dans cet article de réfléchir, de façon forcément partielle, sur les limites de l’humain dans la philosophie de Thomas d’Aquin. Nous partirons de généralités concernant les limites de « l’étant fini » quel qu’il soit, la détermination des limites de l’homme impliquant d’abord qu’il soit situé ontologiquement à la fois par rapport à Dieu […]

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Thomas et son Principe

Prologue « In principio erat Verbum ». Longtemps avant de devenir l’une des plus fortes têtes métaphysiques, le petit oblat de l’abbaye du Mont-Cassin, héritier de la famille d’Aquin promis à une carrière abbatiale, fut bercé et allaité au Prologue de l’évangile de Jean, texte-phare de la liturgie chrétienne, tant occidentale qu’orientale. Le latin de Jérôme décalquait […]

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L’existentialisme métaphysique de Thomas d’Aquin

L’étude des textes du Docteur Angélique conduit inévitablement à s’interroger sur la légitimité d’une partie de son entreprise : faire servir la philosophie d’Aristote à la formulation d’une théologie qui était à tous égards étrangère à ce dernier. Fondée sur des Écritures révélées, encombrées de récits cosmogoniques, de fables, et de chroniques historiques, à peu près exemptes de ratiocination métaphysique, cette théologie paraît devoir être mise au nombre des traditions mythologiques auxquelles Aristote oppose sa propre théologie philosophique.
C’est notamment un fait irrécusable qu’Aristote, démonstrateur de l’existence du Premier Moteur immobile, n’a pas professé une théorie de la création du monde. Mais qu’Aristote ne fût pas chrétien n’est qu’un fait, et, à en croire Thomas d’Aquin, la question est précisément de savoir si Aristote aurait pu, voire dû enseigner que le monde est créé par Dieu.

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La rationalité pratique traditionnelle et moderne : Aristote, Thomas d’Aquin, Kant

Avant que la philosophie contemporaine ne réhabilite l’analyse de l’intentionnalité de l’acte moral, de l’agentivité, il pouvait sembler que le problème du rapport entre la décision et la délibération ne méritait pas d’être tiré de l’oubli. Plusieurs facteurs pouvaient expliquer le désintérêt relatif au sujet de ce genre de questions. D’abord, en réaction à l’idéalisme et au subjectivisme kantien, la sociologie française avait insisté sur l’aspect collectif de la morale, ce qui rendait marginale une interrogation sur les motivations de l’acte moral individuel, sur le processus à l’œuvre dans la décision. Ensuite la psychologisation de ce problème sous sa forme scolaire ne pouvait manquer de donner l’impression d’un débat un peu vain, ne méritant plus d’être évoqué si ce n’est en passant. Au fond, tout se passe comme si la décision était un produit immédiat que la délibération, cette opération artificielle, viendrait justifier a posteriori.