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Freud lecteur de la tragédie grecque

Deux dates en préambule. Freud, âgé de 17 ans, écrit à son camarade d’enfance, Emil Fluss : « II me faut lire des auteurs classiques, grecs et latins, entre autres, Œdipe-Roi de Sophocle ». Il prépare son bac dont il fait à ce même ami, quelques mois plus tard, le compte rendu : « En […]

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Le langage. Revue Alter, n° 19, 2011

L’apport original de la phénoménologie semble pouvoir se ramener à la thèse décisive selon laquelle les phénomènes se présentent à nous avec un sens autochtone qui n’est pas projeté sur eux par nos schèmes langagiers. Ainsi la phénoménologie prétend-elle être en mesure de faire retour aux « choses mêmes » avant que le langage (en particulier celui de la […]

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« L’inconscient est structuré comme un langage ». Eléments pour une réception phénoménologique de la conception lacanienne du primat du signifiant

Si bien des colloques sont inutiles, il en est d’autres auxquels, cinquante ans après, on regrette encore de n’avoir pas assisté. Le 6e colloque de Bonneval se tint du 30 octobre au 2 novembre 1960. L’inconscient freudien en était le thème. L’assistance se composait de psychiatres (Henri Ey, Georges Lantéri-Laura, Eugène Minkowski) ; de psychanalystes (Jean Laplanche, Serge Leclaire, […]

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Les problèmes philosophiques de l’inconscient

Il n’est guère facile de traiter la notion d’inconscient, et ceci pour plusieurs raisons: La notion d’inconscient est liée à un nom, celui de Freud et à l’invention d’une pratique de transformation du sujet: la psychanalyse. Certes Freud n’a pas découvert la notion d’inconscient; les psychanalystes eux-mêmes en conviennent: « l’inconscient existait bien sûr avant la […]

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Petite chronique de quelques résonances et de quelques écarts entre philosophie et psychanalyse

Les quelques lignes qui vont suivre sont une première tentative pour croiser quelques réflexions entre psychanalyse et philosophie, sans prétention ni à l’exhaustivité ni à la thèse définitive. Il s’agit simplement de frayer quelques sentiers possibles au carrefour des deux disciplines de pensée, en partantdu principe que la psychanalyse est une pensée clinique (cf A. […]

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« L’inconscient n’existe pas ». Michel Henry lecteur de Freud

« L’inconscient n’existe pas ». Tel est l’énoncé qui conclut le dernier chapitre de Généalogie de la psychanalyse . Avec Michel Henry, penser la psychanalyse ne peut que mener à l’affirmation de l’inexistence de l’inconscient.
Toutefois – et pour se prémunir dès le début contre tout faux sens concernant cette affirmation qui peut sembler abrupte – l’inexistence de l’inconscient n’implique pas l’inanité de la psychanalyse. La critique de Henry ne doit en rien être confondue avec celles d’Alain et de Sartre pour qui le concept d’inconscient, tel qu’il est découvert par Freud, n’a aucune portée . À leurs yeux la théorie de Freud – qu’ils prennent à la lettre – refuse un primat de la conscience et consiste bien à mettre en place une prévalence de l’inconscient psychique. C’est elle qui est insuffisante. Pour Henry, et il s’agit bien d’un paradoxe mais dont il faudra rendre raison, le fond de la pensée freudienne est l’affirmation de l’inexistence de l’inconscient. Alors que beaucoup – Freud le premier, mais aussi sa postérité et sa critique, jusque dans les formes les plus violentes de contestation – pensent que la psychanalyse est, à tort ou à raison, une pensée de l’inconscient, Henry, lui, affirme que la plus authentique découverte de Freud est que «L’inconscient n’existe pas ». Cet énoncé – qui ne peut apparaître que comme un paradoxe mais qui possède, dans le cadre de la phénoménologie matérielle, toute sa cohérence – est le résultat de l’ensemble de l’évaluation critique de la psychanalyse menée par Henry.