Cicéron à Caton : « Eh bien, maintenant, que tes stoïciens nous expliquent, ou plutôt explique-nous toi-même (car qui le peut mieux que toi ?) comment il se fait qu’étant partis des mêmes principes que les anciens, vous en arriviez à cette conclusion, que ce soit le fait de vivre moralement [honeste vivere], c’est-à-dire de vivre avec […]
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2022/06/Ciceron-philopsis.jpg953709Dégremont Roselynehttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngDégremont Roselyne2022-08-18 10:42:542022-08-18 10:44:16L’oubli du corps. Des fins des biens et des maux, livre IV, XI, 26-28
Ce lieu que Proust, doucement, anxieusement, vient occuper de nouveau à chacun de ses réveils, à ce lieu-là, dès que j’ai les yeux ouverts, je ne peux plus échapper. Non pas que je sois par lui cloué sur place – puisque après tout je peux non seulement bouger et remuer, mais je peux le « […]
Dans Les concepts fondamentaux de la métaphysique, la question de l’être de l’animalité est abordée par Heidegger dans un dialogue constant,bien qu’assez souvent implicite, avec la biologie de son temps et tout particulièrement avec l’œuvre de Jakob von Uexküll. Les allusions à celle-ci, nombreuses tout au long du texte, ne sont nullement extérieures à […]
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/05/Heidegger-philopsis.jpg242210Claude Romanohttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngClaude Romano2022-08-06 15:41:092023-07-30 13:07:06Le monde animal : Heidegger et von Uexküll
Lorsque Heidegger publie son œuvre majeure, Etre et temps, sa pensée a déjà connu un développement important. Ses premiers travaux ont en effet été consacrés, sous l’impulsion husserlienne, à la logique, il s’est ensuite intéressé, essentiellement pour des raisons de carrière, à la philosophie médiévale, à laquelle il a consacré sa thèse d’habilitation, et les […]
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/05/Heidegger-philopsis.jpg242210Dastur Françoisehttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngDastur Françoise2022-08-06 14:52:302022-08-06 14:52:32Etre et monde. Le développement de la pensée de Heidegger de 1923 à 1930
Le corps propre : l’originalité d’un phénomène originaire Le problème philosophique du corps, c’est le corps propre. Mais pour saisir ce que signifie le corps propre, plutôt que de tenter d’articuler l’explication physique des corps et l’analyse métaphysique du corps humain, c’est-à-dire de distinguer et d’unir l’esprit et le corps, il faut partir du corps lui-même, […]
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2022/05/Vitruvian_Man_by_Leonardo_da_Vinci.jpg17051200Cournarie Laurenthttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngCournarie Laurent2022-07-20 16:41:242022-07-20 16:41:26Corps et chair. Phénoménologie du corps
[24] « Il n’y a donc pas de différence (car on me fera cette objection) entre tuer son père et tuer son esclave ? » Si l’on posait cette question toute nue, on ne pourrait pas facilement juger quelle est sa nature. Si priver son père de la vie est en soi un crime, les Sagontins furent des […]
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2022/06/Ciceron-philopsis.jpg953709Dégremont Roselynehttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngDégremont Roselyne2022-07-19 16:13:242022-07-19 16:14:15Aequalia esse peccata et recte facta. Les paradoxes des stoïciens, Paradoxes, III, §§ 24-26 (leçon 6)
Du De fato, ou Traité du destin, n’a survécu qu’une partie, qui fait vingt paragraphes. Il est présenté comme un exposé sensiblement didactique du maître Marcus Cicéron pour son disciple Hirtius. Il s’y joue une confrontation des trois courants majeurs de la pensée du temps, représentée par trois maîtres : Epicure, Chrysippe et Carnéade. La question […]
La religion épicurienne Dans le monde intellectuel où vivait Cicéron, les épicuriens importaient autant que les stoïciens, autant que les académiciens. Il y a eu, depuis Epicure lui-même, beaucoup d’épicuriens, dont l’existence est attestée jusqu’au troisième siècle. Ce que nous savons de la pensée de la religion d’Epicure (-341 à -270) est très singulier, tout […]
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2022/06/Ciceron-philopsis.jpg953709Dégremont Roselynehttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngDégremont Roselyne2022-07-09 14:03:052023-04-07 09:19:20Images de la religion épicurienne chez Cicéron et Pierre Bayle (leçon 4)
« Ils appellent “estimable“ (c’est, je pense, le mot à choisir) ou bien l’objet conforme à la nature, ou bien celui qui a un effet tel qu’il mérite d’être choisi en vue de cet effet, objet possédant une valeur qui mérite “l’estime ” —je traduis ainsi axia— ; le “non-estimable” est le contraire de l’estimable. Une fois bien […]
https://philopsis.fr/wp-content/uploads/2022/06/Ciceron-philopsis.jpg953709Dégremont Roselynehttps://philopsis.fr/wp-content/uploads/2020/02/logo_philopsis3-300x107.pngDégremont Roselyne2022-07-05 09:48:592022-07-05 09:49:01Cicéron. L’archer et la cible. Des fins des biens et des maux, III, VI, 20-22 (Troisième leçon)
Introduction Plotin, régulièrement, prend appui sur la connaissance précise qu’il a des dialogues de Platon, que manifestement il admire. Or Platon lui-même prenait soin d’indiquer son mode d’écriture, et dès lors le degré de vérité que le lecteur y pouvait attacher. Le Timée, pour parler du monde, a osé la langue du mythe, d’abord pour […]
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L’oubli du corps. Des fins des biens et des maux, livre IV, XI, 26-28
Cicéron, Le corps, Les stoïciensCicéron à Caton : « Eh bien, maintenant, que tes stoïciens nous expliquent, ou plutôt explique-nous toi-même (car qui le peut mieux que toi ?) comment il se fait qu’étant partis des mêmes principes que les anciens, vous en arriviez à cette conclusion, que ce soit le fait de vivre moralement [honeste vivere], c’est-à-dire de vivre avec […]
Le corps utopique
Foucault, Le corpsCe lieu que Proust, doucement, anxieusement, vient occuper de nouveau à chacun de ses réveils, à ce lieu-là, dès que j’ai les yeux ouverts, je ne peux plus échapper. Non pas que je sois par lui cloué sur place – puisque après tout je peux non seulement bouger et remuer, mais je peux le « […]
Le monde animal : Heidegger et von Uexküll
Heidegger, Le mondeDans Les concepts fondamentaux de la métaphysique, la question de l’être de l’animalité est abordée par Heidegger dans un dialogue constant,bien qu’assez souvent implicite, avec la biologie de son temps et tout particulièrement avec l’œuvre de Jakob von Uexküll. Les allusions à celle-ci, nombreuses tout au long du texte, ne sont nullement extérieures à […]
Etre et monde. Le développement de la pensée de Heidegger de 1923 à 1930
Concours des ENS (Ulm et lyon), ENS Lyon, Heidegger, Le mondeLorsque Heidegger publie son œuvre majeure, Etre et temps, sa pensée a déjà connu un développement important. Ses premiers travaux ont en effet été consacrés, sous l’impulsion husserlienne, à la logique, il s’est ensuite intéressé, essentiellement pour des raisons de carrière, à la philosophie médiévale, à laquelle il a consacré sa thèse d’habilitation, et les […]
Corps et chair. Phénoménologie du corps
Husserl, Le corps, Merleau-PontyLe corps propre : l’originalité d’un phénomène originaire Le problème philosophique du corps, c’est le corps propre. Mais pour saisir ce que signifie le corps propre, plutôt que de tenter d’articuler l’explication physique des corps et l’analyse métaphysique du corps humain, c’est-à-dire de distinguer et d’unir l’esprit et le corps, il faut partir du corps lui-même, […]
Aequalia esse peccata et recte facta. Les paradoxes des stoïciens, Paradoxes, III, §§ 24-26 (leçon 6)
Cicéron, Les stoïciens[24] « Il n’y a donc pas de différence (car on me fera cette objection) entre tuer son père et tuer son esclave ? » Si l’on posait cette question toute nue, on ne pourrait pas facilement juger quelle est sa nature. Si priver son père de la vie est en soi un crime, les Sagontins furent des […]
Cicéron. Le cylindre de Chrysippe (leçon 5)
Agrégation externe, Agrégation externe 2025 le hasard et la nécessité, Cicéron, Epicure, La religionDu De fato, ou Traité du destin, n’a survécu qu’une partie, qui fait vingt paragraphes. Il est présenté comme un exposé sensiblement didactique du maître Marcus Cicéron pour son disciple Hirtius. Il s’y joue une confrontation des trois courants majeurs de la pensée du temps, représentée par trois maîtres : Epicure, Chrysippe et Carnéade. La question […]
Images de la religion épicurienne chez Cicéron et Pierre Bayle (leçon 4)
Bayle, Cicéron, EpicureLa religion épicurienne Dans le monde intellectuel où vivait Cicéron, les épicuriens importaient autant que les stoïciens, autant que les académiciens. Il y a eu, depuis Epicure lui-même, beaucoup d’épicuriens, dont l’existence est attestée jusqu’au troisième siècle. Ce que nous savons de la pensée de la religion d’Epicure (-341 à -270) est très singulier, tout […]
Cicéron. L’archer et la cible. Des fins des biens et des maux, III, VI, 20-22 (Troisième leçon)
Cicéron, Les stoïciens« Ils appellent “estimable“ (c’est, je pense, le mot à choisir) ou bien l’objet conforme à la nature, ou bien celui qui a un effet tel qu’il mérite d’être choisi en vue de cet effet, objet possédant une valeur qui mérite “l’estime ” —je traduis ainsi axia— ; le “non-estimable” est le contraire de l’estimable. Une fois bien […]
Plotin, Traité 38, 1. Commentaire (1)
PlotinIntroduction Plotin, régulièrement, prend appui sur la connaissance précise qu’il a des dialogues de Platon, que manifestement il admire. Or Platon lui-même prenait soin d’indiquer son mode d’écriture, et dès lors le degré de vérité que le lecteur y pouvait attacher. Le Timée, pour parler du monde, a osé la langue du mythe, d’abord pour […]