Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
L’accès ou le stockage technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
L’accès ou le stockage technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Chardin et la nature morte : pouvoirs illégitimes ?
L'art« Nature morte » : un mot malheureux, selon Charles Sterling, qui évoque la Still-leven hollandaise, et sa traduction française de “vie coye”, vie tranquille, au repos, en somme la « nature reposée » de l’abbé Le Blanc en 1747. Nature morte ne daterait, semble-t-il, que de 1756. Sterling conclut cependant à ne pas abandonner le terme : « Les mots ne valent que par les associations qui en rayonnent, et il y a sans doute assez peu de gens aujourd’hui pour qui le mot de nature morte évoque le contraire de la vie » .
J’appartiens, hélas !, malgré toutes sortes d’efforts, à cette malheureuse minorité. Qui pis est, l’énoncé de l’historien de l’art, dont j’admire profondément le travail (j’aimerais qu’on ne s’y trompe pas), me paraît la forme extrême d’une injonction à ne pas entendre, à ne pas prendre en compte les « associations » (puisque le mot est prononcé ici) qui ne se laisseraient pas ranger facilement dans les cadres habituels. Car ce n’est pas l’hyperinterprétation que vise ici Sterling, mais bien l’usage le plus trivial du lexique. Par la procédure du constat, le spectateur se trouve sommé de ne pas penser cette association-là. Je suppose que c’est à cette condition qu’on est un « bon » amateur de peinture, et qu’on laisse la trivialité à ce que le XVIIIe siècle appelait le « gros du public » ou la « lie du peuple ».
Les espaces virtuels de l’image et l’autre perception
L'imageAutres articles à lire sur « La forme »
La formeVoir les articles suivants :
– La fondation aristotélicienne de la métaphysique
– Logique formelle, logique transcendantale
– La métaphysique de la métaphysique
– Kant, Critique de la raison pure commentaire de l’Esthétique transcendantale
– Le vivant
La sensibilité, la perception
La perception, La sensibilitéSont ici repris quelques chapitres d’un ouvrage co-écrit par Laurent Cournarie et Pascal Dupond, intitulé La sensibilité, où le lecteur trouvera des orientations pour une réflexion sur la perception. Ce texte, que nous publions dans la collection Notes de Cours, aborde la perception à partir de quatre auteurs : Platon, Descartes, Diderot et Merleau-Ponty.
Lettres philosophiques
La logique et l'épistémologieLe noyau de ce recueil est constitué par des lettres dont Pierre Lachièze-Rey avait lui-même conservé et rassemblé les doubles, en vue probablement d’une publication éventuelle. La plupart de ces lettres concernent les ouvrages de correspondants ou répondent à des demandes d’éclaircissement concernant la philosophie de l’auteur. Nous avons ajouté quelques lettres nouvelles, publiées soit d’après l’original communiqué par les correspondants ou leurs héritiers, soit d’après des doubles conservés isolément, soit d’après un brouillon.
La majeure partie de cette correspondance date d’avant 1940, et la presque totalité d’avant 1950 : ceci provient de ce que des occupations familiales de plus en plus nombreuses et ensuite la maladie ne laissèrent plus à Pierre Lachièze-Rey le loisir de conserver un double des lettres qu’il écrivait.
Aux lettres de Lachièze-Rey nous avons joint, avec l’autorisation des héritiers auxquels nous exprimons notre profonde reconnaissance, les réponses des principaux correspondants décédés (Berger, Blondel, Bréhier, Brunschvicg, Lavelle, Le Senne, le père Marc, Paliard, et le père Valensin), lorsqu’il s’agissait d’un échange continu et lorsque le dialogue pouvait y gagner en vie et en relief.
Bibliographie sur La perception
La perceptionCette bibliographie pourra être complétée en cours d’année.
La politique Bibliographie
La politiqueDocuments joints
A propos de « Qu’est-ce que la métaphysique ? » de Martin Heidegger
La métaphysiqueWas ist Metaphysik ? Nous avons affaire à un composé insolite : un premier texte, la Vorlesung de 1929, que l’auteur a voulu encadrer par deux “ajouts” très nettement postérieurs : un Nachwort publié en 1943 et une Einleitung de 1949. Comment s’y prendre avec cet ensemble – à supposer qu’il s’agisse bien d’un ensemble – ? Quels rapports entretiennent ces trois textes ? Comment les deux “textes-cadres”, la Postface et l’Introduction, regardent-ils vers le texte premier, la Conférence ou le Cours inaugural ? Les deux constituent manifestement des relectures du premier. Ont-ils pour but de fixer la perspective interprétative adéquate, selon l’auteur, pour entendre convenablement le propos de la conférence (en dénonçant les mésinterprétations effectives ou possibles) ? En partie, peut-être, mais pas seulement et pas même exactement. Veulent-ils infléchir la lecture de la conférence dans un sens déterminé ? Ce serait supposer une initiale indétermination ou une équivoque, d’abord, dans son propos. Quelle indétermination, alors, quelle équivoque, et pourquoi ? Ou bien Heidegger revient-il sur ce texte premier pour rétrospectivement en dégager l’implicite?
L’interrogation métaphysique dans l’oeuvre de Kant
Kant, La métaphysiqueIl ne peut être question de présenter en quelques lignes « la métaphysique de Kant » à supposer d’ailleurs (ce dont je doute) qu’elle ait jamais été produite par lui comme un système et encore moins comme un « système de la métaphysique ». Y a t il seulement un « système de Kant » ? De cela on peut aussi douter, si par système on entend le développement uni-total dans l’élément du concept de l’effectivité de l’être, dont pour nous l’Encyclopédie des sciences philosophiques de Hegel est la dernière manifestation et dont l’Ethique de Spinoza était pour l’époque, et Kant en particulier, le modèle ou le repoussoir . Mais on notera dès à présent que ni l’Ethique ni l’Encyclopédie ne se réclament de la métaphysique. Le mot est porteur d’une signification qui renvoie au transcendant et ce système uni-total de la pensée de l’être que produisent tant l’Ethique que l’Encyclopédie exclut en fait le concept même d’un « méta-physique ».
Pourquoi une fondation post-métaphysique de la raison pratique? Variations autour de l’éthique de la discussion
La moraleL’idée d’une fondation de la raison dans le domaine pratico-moral apparaît à plus d’un titre comme une entreprise à la fois exorbitante et vaine. Fonder, en l’espèce, cela voudrait dire trouver ce minimum universellement valable qui doit être ultimement présupposé pour qu’un acteur puisse être reconnu comme acteur moral et son action évaluée en conséquence. La première objection vient aussitôt à l’esprit : pour faire cela, il faut déjà présupposer qu’on peut se donner une définition universelle de ce qui permet de qualifier quelque chose de moral. Or, il est aisé de montrer que moral n’a pas le même sens partout, encore moins à toutes les époques, et pour parler comme Castoriadis, il faudrait dire qu’une telle définition relève de l’imaginaire instituant des sociétés, renvoie à un magma de significations imaginaires le plus souvent inaccessibles, sédimentées par l’histoire, incommensurables entre elles.(…) La raison pratique n’est peut-être alors qu’une valeur ajoutée de la tradition judéo-chrétienne, un produit historique de substitution créé pour suppléer au délitement des fondements théologiques et des principes transcendants de la morale.