Nouvelle recherche

Si vous n’êtes pas satisfait(e) des résultats ci-dessous, vous pouvez lancer une autre recherche

46 résultats de recherche pour :

41

Du « rêve » comme condition humaine: poésie et philosophie dans le Rêve de D’alembert

Qu’un philosophe matérialiste et ardent défenseur des savoirs expérimentaux présente un de ses ouvrages majeurs comme un « Rêve », est assez étonnant pour qu’on s’interroge sur les différents sens de ce terme. Notre étude s’intéresse donc à la poésie philosophique et scientifique de l’ouvrage, en tentant de montrer qu’elle est solidaire d’une nouvelle conception de la […]

42

La « lettre sur les aveugles »

Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, 28, année 2000 « …Nous sommes heureux, un an après la publication du numéro spécial sur « Diderot, philosophie, matérialisme » (n° 26, avril 1999), de proposer une série de réflexions et d’analyses sur le problème dit « de Molyneux », tel que l’a compris et transformé le génie de […]

44

La Lettre sur les aveugles et l’éducation des sens

La Lettre sur les aveugles est pour Diderot la première occasion de s’interroger sur les possibilités et les limites sensorielles d’un empirisme éducatif inspiré de Locke et de Condillac. Le problème de Molyneux, exemplification de ce type de question, permet à Diderot de fonder la possibilité et la nécessité d’une auto expérimentation de l’organe de la vue. […]

45

Le rêve de d’Alembert de Diderot – Une brève introduction

Le Rêve de d’Alembert est sans doute l’une des œuvres philosophiques les plus importantes de Diderot : « forme éblouissante du dialogue, audace inouïe des hypothèses, divination prophétique des conquêtes de la science moderne ». C’est en même temps une des œuvres les plus déconcertantes de l’histoire de la philosophie. Le dialogue est un genre philosophique qui […]

46

Un aspect de la Lettre sur les aveugles : Diderot contre Voltaire

Sans être un adepte, au sens strict, de l’immatérialisme de Berkeley, Voltaire s’oppose, dans les Éléments de la philosophie de Newton (1738), à l’acceptation d’une causalité purement matérielle et géométrique dans l’explication des phénomènes. Aussi accuse-t-il Descartes lui-même, de conduire au matérialisme athée, dans le Traité du monde, en voulant rendre compte de l’ordre de l’univers simplement à l’aide de la matière et du mouvement. Le newtonianisme représente alors, et à ses yeux, la première « physique » de l’âge de la raison, qui rompt définitivement avec l’ère des systèmes arbitraires des cartésiens, mais aussi le fondement d’une « métaphysique » finaliste et déiste, notamment lorsque qu’il s’agit de traiter de la lumière et de la vision. Du point de vue qui nous intéresse, Voltaire commence par souligner que nous ignorons la nature de la lumière, bien qu’il s’agisse d’un corps, dont les parties ou corpuscules, sont solides. Il re-prend en effet l’hypothèse de Newton, selon laquelle la lumière n’entre ja-mais en contact avec les corps. Le préjugé vulgaire, qui veut que les rayons lumineux rejaillissent de la surface solide des objets, pour nous en apporter les images, et que les corps soient donc d’autant plus aptes à réfléchir ces images qu’ils comprennent moins de pores ou de vide, est démentie par deux arguments principaux…