Nouvelle recherche

Si vous n’êtes pas satisfait(e) des résultats ci-dessous, vous pouvez lancer une autre recherche

46 résultats de recherche pour :

11

La Lettre sur les sourds et muets (1751) de Denis Diderot, une rhétorique du punctum temporis

Quiconque a fréquenté les ouvrages de rhétorique du XVIIIe siècle sait que la tradition oratoire à laquelle se rattache chacun d’entre eux se signale par le rappel imperturbable d’un fonds commun d’exemples. Cette première observation, la Lettre sur les sourds et muets que Denis Diderot fait paraître en 1751 l’illustre à plus d’un titre. La […]

12

L’article AVEUGLE ou la Lettre sur les aveugles de D’Alembert

C’est D’Alembert qui, en 1751, signe l’article AVEUGLE, alors que depuis sa Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient (1749) Diderot faisait figure de premier spécialiste français sur le sujet. Mais c’est précisément parce que Diderot est l’auteur de la Lettre, que le co-directeur de l’Encyclopédie le rédige « à sa place ». En effet, sitôt l’ouvrage anonymement publié, son […]

13

L’idée de nature dans le « Supplément au voyage de Bougainville »

Mon intention est de tenter de dégager quelques traits essentiels du concept de nature qu’impliquent les lois civiles des Taïtiens de Diderot, et de proposer une ou deux remarques sur ce concept. À un récit d’explorateur, rapportant des faits, le Supplément au Voyage de Bougainville ajoute quelques imaginations romanesques de Diderot, une sorte de fable qui en […]

14

Lectures pour le commentaire de la Lettre sur les aveugles

Faut-il toucher pour voir ? Retour sur le problème de Molyneux (Catherine Halpern) L’aveugle qui suit l’aveugle qui suit l’aveugle (Kate E. Tunstall) Threading the needle. Problems in reading Denis Diderot’s Lettre sur les aveugles (David Hagan) https://journals.openedition.org/terrain/5741 https://books.openedition.org/psorbonne/17763?lang=fr https://www.researchgate.net/publication/254960239_Threading_the_Needle_Problems_in_Reading_Denis_Diderot%27s_La_Lettre_sur_les_aveugles_a_l%27usage_de_ceux_qui_voient

16

Figures de philosophes dans l’œuvre de Diderot

« Ah, Philosophe, comment ? », s’exclamait Galiani, en riant de la fidélité de son ami Diderot à la démonstration de son matérialisme athée qui soustrait la nature entière au Tout-Puissant pour ne la confier qu’au hasard en vertu d’un simple calcul de probabilité. « Tenez, Philosophe ! », s’écriait en rêvant D’Alembert malade, consciemment et opinâtrement sceptique — […]

17

Diderot dans l’allée des Marronniers. Etre matérialiste en 1747

Nous ne nous lancerons pas dans ce qu’on pourrait appeler, non sans quelque pédantisme, une historiographie du déisme de Diderot. Pour nous, les jeux sont faits, dès 1746 (sinon bien avant, car, pour écrire « dans la semaine sainte », une œuvre aussi lapidaire et complexe que Les Pensées philosophiques, il fallait que la pensée en eût mûri depuis longtemps)  : « sceptique » est un euphémisme pour « athée » (« athée sceptique » pour employer la bizarre terminologie de Diderot), athée tranquille et non « athée fanfaron ». Alors ? Curieuse idée, dira-t-on, de s’intéresser à une des œuvres […]

18

Un philosophe ?

C’est à son emprisonnement à Vincennes (juillet-octobre 1749) auquel l’avait conduit l’imprudente publication de sa Lettre sur les aveugles que Diderot doit d’avoir été surnommé Socrate et, plus généralement, le Philosophe. Jusque là, rien — même pas ses Pensées philosophiques — ne le désignait à ce titre. Il a fallu Vincennes. La Lettre avait de […]

19

Diderot, le traducteur et son autorité

La traduction par Diderot de l’Inquiry Concerning Virtue de Shaftesbury paraît d’abord sous le titre de Principes de la philosophie morale ou Essai de M. S*** sur le mérite et la vertu (Amsterdam, 1745, s. n.). Cette traduction est reprise en 1751 et 1769, dans deux éditions très différentes d’esprit. En 1751 (Venise), elle reparaît sous le titre […]

20

Le statut des anomalies dans la philosophie de Diderot

L’intérêt pour le monde vivant, dans la pensée française du 18e siècle, c’est à la fois la « curiosité » et l’inquiétude devant les organismes monstrueux : penseurs, savants, philosophes et médecins sont soumis à l’ancienne conviction qu’il y a de l’ordre dans la Nature. Bien avant que Diderot ne rencontre cette question, les monstres sont des « faits contradictoires » qu’il faut réduire à l’ordre, car ces interruptions ou subversions du mécanisme […]