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Le libre jeu de l’imagination esthétique: une révolution ?

La réflexion esthétique de Kant fait face à une longue lignée de conceptions de l’Art, du Beau et du goût. Contre toute forme d’académisme, contre la prédilection du classicisme pour la norme, le jeu de l’imagination est invoqué dans un vocabulaire où la fréquence des termes « libre » et « liberté » est remarquable. En étudiant successivement les […]

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Fabuler

Parler aurait bien deux dimensions : la première serait pratique, sociale, liée à la relation à l’entourage. Quand le nourrisson crie, c’est qu’il souffre et demande la tétée ; quand le petit enfant parle, c’est pour demander : « maman, j’ai faim, quand est-ce qu’on mange ? » Et c’est dans ce registre d’usage des phrases que chacun apprend très […]

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L’imaginaire et la généalogie de la raison. Le rêve et l’existence, de Ludwig Binswanger


Dans ses réflexions sur l’herméneutique, Paul Ricœur a montré que le symbole se tient à l’intersection d’une archéologie et d’une téléologie du sens.

Le symbole est archéologique. Bien qu’il appartienne, en tant que signe, à l’ordre du langage, il est aussi retenu dans un ordre qui résiste à l’expression linguistique. La psychanalyse freudienne a désigné cet ordre comme celui du pulsionnel. Le symbole est à la croisée de la pulsion et de la culture. Le désir humain est inséparable de la parole, mais il est aussi inséparable des effets de distorsion (Enstellung) opérés dans la parole par le processus primaire. C’est pourquoi aussi les concepts fondamentaux de la psychanalyse ont un statut épistémologique mixte : ils sont à la frontière du bios et du logos, d’une énergétique et d’une herméneutique.

Mais le symbole est aussi téléologique. Expression à double sens ou à sens multiples, qui donne et dérobe le sens indivisiblement, le symbole appelle, comme son contrepoint, une récollection de ce multiple et un découvrement du latent, qui relèvent de l’interprétation. L’interprétation s’inscrit ainsi dans le ‘geste’ du symbole, qui est le mouvement de la vie vers la parole, elle accomplit, achève l’intentionnalité du symbole, en recueillant un sens inchoatif opérant dans l’obscurité de la vie et en l’accompagnant vers la création d’un sens universellement communicable. L’interprétation serait ainsi un acte de la raison, mais d’une raison en genèse, qui sait que la téléologie de l’esprit ne s’accomplit que par le détour —jamais achevé— d’une archéologie de l’esprit, elle serait l’acte d’une raison qui se crée dans une reprise constante du fond obscur de la rationalité, qui en appelle « de la raison déjà constituée et dans laquelle s’enferment les “hommes cultivés” à une raison qui embrasserait ses propres origines ».

Cet ordre dont le symbole témoigne, qui se tourne vers le langage et en même temps s’y dérobe, relève certainement, comme le pensait Freud, d’une énergétique ou d’une topique, mais il relève aussi d’une topologie de l’existence, dont Ludwig Binswanger a esquissé les structures dans deux textes du début des années 30. Cette étude se propose de les présenter.

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L’imagination définie comme faculté de l’âme

La pensée philosophique, quand elle s’est attachée à la notion d’imagination, en a fait, depuis le début, l’une des facultés de l’âme. Comme le disait Descartes : une âme qui pense est une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent. » (Méditation seconde) […]

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Ce que la psychanalyse doit à la Grèce

Quant Freud visite l’Acropole, en 1904, cette visite est ressentie comme une transgression : « nous ne pouvions pas croire, écrit-il trente ans plus tard, que la joie de voir Athènes nous fût réservée ». Cette remarque nous donne à entendre l’importance des relations de la psychanalyse, avec et après Freud, avec le monde grec. […]