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Jonathan Glover: Questions de vie ou de mort

Nous introduisons ici un numéro spécial consacré au philosophe britannique Jonathan Glover (1941-). Reconnu comme une figure importante de l’éthique appliquée dans le monde anglo-saxon, Glover ne bénéficie pas encore de la même renommée dans le monde francophone. En 2017, quarante ans après la publication originale de Causing Death and Saving Lives (1977), nous avons […]

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Philosophie et morale – Eléments d’éthique contemporaine

A propos de la morale, on se croit parfois bien inspiré de se tourner vers la philosophie. Pourtant les hommes n’ont pas attendu les philosophes pour vivre et peut-être agir moralement. Que peut donc en dire la philosophie si elle ne peut avoir la prétention d’inventer la morale ? Même, la philosophie n’est-elle pas nuisible à la morale commune ? On peut se demander ainsi avec le philosophe Bernard Williams si la philosophie morale ne perturbe pas nos évaluations éthiques, si les catégories de la théorie morale (comme les concepts d’obligation, de devoir, de bien, de bon) ne sont pas trop étroits pour comprendre et décrire nos pratiques, si la théorie ne travestit pas la vie morale telle qu’elle se pratique et se réfléchit dans ses concepts « épais » (thick) comme fidélité, courage, etc.. Il y a une épaisseur, une variété, une richesse de la vie morale que l’étroitesse (thin) des concepts de la philosophie morale est amenée à négliger ou à trahir.

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L’éthique artificielle ou l’éthique d’après l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle (IA) est en train de bouleverser nos vies sous nos yeux, malgré nous et avec notre consentement. Ce n’est pas la première révolution. Lévi-Strauss considérait qu’il y avait eu deux révolutions majeures dans l’histoire de l’humanité : la révolution néolithique et la révolution industrielle. Il se pourrait que la révolution numérique soit la troisième du genre. Elle en possède la radicalité, mais avec pour spécificité d’être une révolution de et par l’intelligence. Révolution par l’intelligence — on est passé à une société de la connaissance, c’est-à-dire à une société où tous les rapports sont médiatisés par des systèmes informatiques ; révolution de l’intelligence parce que l’intelligence est (dite) artificielle.