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9 résultats de recherche pour :

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La Terre. Une étude introductive à la philosophie husserlienne

« Pouvons-nous dire avec Galilée : eppur si muove ? Et non, au contraire, qu’elle ne se meut pas ? » (Husserl, L’arche-originaire Terre ne se meut pas) Hegel exprime nettement l’attitude philosophique mère de celle qu’Husserl reprend à son compte. Hegel demande : Quel est le sens de la Terre ? Comment l’Idée s’empare-t-elle du sens de celle-ci ? Et il répond : […]

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Corps et chair. Phénoménologie du corps

Le corps propre : l’originalité d’un phénomène originaire Le problème philosophique du corps, c’est le corps propre. Mais pour saisir ce que signifie le corps propre, plutôt que de tenter d’articuler l’explication physique des corps et l’analyse métaphysique du corps humain, c’est-à-dire de distinguer et d’unir l’esprit et le corps, il faut partir du corps lui-même, […]

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Le corps propre et son auto-motricité constituante dans la phénoménologie de Husserl

La phénoménologie, la science des phénomènes, est l’étude descriptive des phénomènes, c’est-à-dire des formes d’apparition des étants. Pour le phénoménologue chaque étant apparaît et l’enjeu est de décrire les formes d’apparition essentielles des étants. Ainsi la chose perçue apparaîtra selon une guise spécifique : la présence en chair et en os ; ce même objet – qu’une […]

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Quelques aspects de la philosophie du langage (Frege, Husserl, Wittgenstein) et leur incidence en linguistique

La linguistique, qui s’est constituée en discipline autonome à l’extrême fin du XIXe siècle, en s’affirmant grâce aux efforts de F. de Saussure (1857-1913) et face à la sociologie d’E. Dürkheim (1858-1917), peut à l’heure actuelle s’ouvrir vers les disciplines voisines et récupérer ainsi des pans entiers de son champ de compétence (dont l’énonciation et […]

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Remarques sur la cinquième des Méditations cartésiennes

Dans l’histoire critique des idées que trace la Philosophie première (p. 9-10), comme dans la Krisis, Husserl reconnaît une importance insigne à Platon et à Descartes. A Platon revient la création de l’idée de la philosophie et de sa méthode. A Descartes, «…génie originellement fondateur de toute la philosophie moderne » (K 85), revient la claire conscience que l’idée de la philosophie ne peut s’accomplir que sous la forme d’une philosophie transcendantale, impliquant une reconstruction de l’unité universelle des sciences sur un fondement absolument certain. Descartes est l’inventeur de la philosophie transcendantale, du subjectivisme transcendantal. Comme le dit Paul Ricœur, « la grandeur de Descartes, selon Husserl, est d’avoir fait le projet d’une philosophie qui soit à la fois une science et le fondement de toutes les sciences dans le système d’une science universelle ».
Les Conférences de Paris et les Méditations cartésiennes reprennent l’initiative cartésienne mais en se proposant de la rectifier dans son propre sens : Descartes a manqué le motif transcendantal qu’il avait en vue. Le doute méthodique cartésien va devenir chez Husserl une réduction ; l’évidence du cogito va devenir l’évidence apodictique de la subjectivité transcendantale. Le déplacement, considérable, peut être appréhendé de plusieurs points de vue…

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Commentaire du § 20 des Méditations cartésiennes de Husserl

Le texte que nous étudions reprend le problème directeur du paragraphe, celui de l’exposition de la spécificité de « l’analyse de la conscience, entendue comme analyse intentionnelle, [qui] diffère totalement de son analyse au sens ordinaire et naturel du terme ». Il s’agit d’un problème de méthode. Le mot apparaît d’ailleurs dans le passage. Un mot qu’il faut prendre au sens étymologique de poursuite, d’ouverture d’un chemin de manière ordonnée par l’esprit, et non au sens normatif de la préconception d’un plan à suivre en vue d’une fin prédéterminée, comme le définissait Descartes dans Le Discours de la méthode.
Chez Husserl, il ne s’agit pas d’accroître des sciences existant déjà mais de développer une autre science, « la science universelle » aux fondements absolument certains. Après avoir conquis, au cours de la première et deuxième Méditation, le « domaine transcendantal » de l’ego comme le seul fondement apodictique de cette science, il s’agit maintenant de s’orienter pour mener à bien l’investigation de ce domaine. Ce souci, Husserl l’exprime en réfléchissant sur la spécificité phénoménologique de l’analyse de la conscience.

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Présentation générale des quatre premières Méditations cartésiennes de Edmund Husserl

Prononcées a Paris dans les murs de la Sorbonne en février 1929, les dites «Conférences parisiennes» forment la matrice initiale de ce qui s’appellera plus tard les Méditations cartésiennes. Or ce texte, remanié à plusieurs reprises entre 1929 et 1932, acquiert un volume que Husserl était loin d’anticiper au départ. Si l’on compare en effet, dans l’édition originale, les Pariser Vorträge qui précèdent les Cartesianische Meditationen et la version allemande des « Méditations » dont nous disposons dans cette même édition, on s’aperçoit que la cellule germinale est constituée de 40 pages, tandis que le texte définitif ne comprend pas moins de 146 pages.

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Le flux originaire. Pensée husserlienne du sujet et métaphysique phénoménologique

La phénoménologie de Husserl, surtout lorsqu’elle se fait idéalisme transcendantal, est une pensée de la subjectivité. Le sujet est transcendantal au sens où il est la condition de possibilité de ce qui se donne, de ce qui apparaît. Cette dimension transcendantale est thématisée par le concept de constitution. C’est en tant qu’elle est constituante que […]