Nouvelle recherche

Si vous n’êtes pas satisfait(e) des résultats ci-dessous, vous pouvez lancer une autre recherche

36 résultats de recherche pour :

11

Concevabilité et possibilité: Kant ou Kripke

De ce que nous pouvons concevoir qu’un F soit G, s’ensuit-il qu’il est possible qu’un F soit G ? Familière à Descartes autant qu’à Hume, cette transition facile du concevable au possible a, dans la philosophie contemporaine, été mise en question par Kripke : parce que quelques vérités nécessaires ne seraient connaissables qu’a posteriori, il […]

12

Heidegger et Cohen, lecteurs de Kant


Au moment où il entame la discussion de l’Esthétique transcendantale dans le cours sur Kant du semestre d’hiver 1927-1928, Heidegger fait la remarque suivante:
Bien que l’interprétation phénoménologique s’oppose radicalement à la conception marbourgeoise de la pensée kantienne, il nous faut renoncer ici à engager expressément le débat avec celle-ci; le plus urgent est de fonder pour elle-même positivement l’interprétation phénoménologique. Toutefois, n’omettons pas de souligner que cette unilatéralité radicale de l’École de Marbourg a été plus favorable à l’interprétation de Kant que toutes les tentatives moyennes qui se dispensent de définir dès le départ la problématique centrale de la «Critique» .

Dans ce passage, Heidegger remet à plus tard une confrontation avec le néo-kantisme marbourgeois qui, en fait, n’aura jamais lieu. Aussi étonnant que cela puisse paraître, on ne retrouve pas chez Heidegger de discussion détaillée de l’interprétation marbourgeoise de Kant, du moins pas de celle de Cohen et Natorp . Le texte du débat de Davos entre Heidegger et Cassirer, outre le fait qu’il rapporte sous forme de procès-verbal une discussion libre, ne touche en effet qu’indirectement Cohen, qui vient prendre place au banc des accusés à côté de Windelband, Rickert, Erdmann et Riehl. Quant à l’interlocuteur de Heidegger dans ce débat, Cassirer, il a beau être l’héritier en titre de l’École de Marbourg, sa philosophie des formes symboliques donne une inflexion originale à ce mouvement, axé au départ sur la théorie de la connaissance.

Document joint

14

Bonheur et finitude dans la Critique de la raison pratique de Kant

« Être heureux, écrit Kant dans la Critique de la raison pratique, est nécessairement ce que désire tout être raisonnable mais fini ; c’est donc aussi un inévitable principe déterminant de sa faculté de désirer. Car être satisfait de son existence entière n’est nullement une possession originelle et une félicité qui supposerait la conscience de se suffire […]

15

Les impasses de la doctrine kantienne du souverain bien

I.  Le concept cardinal de toute la postulation de la raison pratique : le souverain bien Je rappellerai d’abord comment ce concept est introduit et formulé dans les deux premières critiques. A. L’introduction du concept de souverain bien dans les deux premières Critiques 1. L’introduction du concept de souverain bien dans la Critique de la raison pure (cf. […]

16

Kant et le bonheur

Kant a la solide réputation d’être un anti-eudémoniste forcené. Si certains y ont applaudi, tel un Max Scheler qui, dans son Formalisme en éthique de 1913, insiste sur le signalé service rendu par Kant à la cause de la morale, en la débarrassant de tout eudémonisme (d’en avoir eu à tout le moins l’intention car, […]

17

Kant et le questionnement de la métaphysique

La métaphysique, Heidegger entre autres, et mieux que d’autres, a su nous le montrer, est le cœur même du projet philosophique qu’elle accompagne tout au long de ses développements et de ses mutations historiques ; qu’est-elle, en effet, si ce n’est la « philosophie première » et dernière, qui obéit et se livre jusqu’au bout aux exigences […]

18

Science et métaphysique chez Malebranche et chez Kant

Comparer les idées de Malebranche et de Kant sur les rapports de la science et de la métaphysique ne paraît pas inutile. Un tel parallèle permet de mieux comprendre l’un et l’autre auteur, de découvrir la filiation de leurs doctrines, de dégager, enfin, de leurs systèmes opposés, des démarches analogues, laissant apercevoir l’intemporelle vérité des grandes philosophies. Les préoccupations et la recherche de Malebranche semblent souvent le conduire au bord du kantisme. Une orientation que l’on pourrait déjà nommer criticiste se découvre en mainte composante, en mainte tendance de sa réflexion. Et le mouvement ainsi commencé ne […]

20

Liberté et bonté de la volonté

Introduction: le problème du lien de la raison et de la volonté Dans Platonisme et pensée contemporaine, V.Goldschmidt montrait comment la lecture croisée de deux des plus célèbres critiques contemporaines du platonisme, celle de Nietzsche et celle de Heidegger, révélait, malgré leur « antiplatonisme » commun, deux interprétations radicalement opposées de la même philosophie de Platon. Or, […]