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54 résultats de recherche pour :

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Science et méthode

Je réunis ici diverses études qui se rapportent plus ou moins directement à des questions de méthodologie scientifique. La méthode scientifique consiste à observer et à expérimenter ; si le savant disposait d’un temps infini, il n’y aurait qu’à lui dire : « Regardez et regardez bien » ; mais, comme il n’a pas le temps de tout regarder et […]

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Pourquoi y a t-il plusieurs sciences?

La multiplicité et la diversité des sciences sont un fait persistant depuis leur naissance, encore accentué par la spécialisation caractéristique de ces savoirs, grandissante au cours de leur histoire. Ce fait n’en est pas moins problématique dès lors que cette diversité se traduit par une rivalité et un conflit entre les explications scientifiques proposées pour […]

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De la possibilité d’une logique universelle

La lecture des Carnets de 1914-1916 de Wittgenstein montre que la genèse du Tractatus Logico-Philosophicus (noté ultérieurement TLP) est à chercher avant tout dans une réflexion insistante et critique sur le fondement de la logique de Russell (les Principia écrits en collaboration avec Whitehead venaient de paraître) très inspirée par la lecture des écrits de […]

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Sélection de travaux sur la logique et l’épistémologie

http://classiques.uqac.ca/classiques/Peirce_Charles_Sanders/logique_de_la_science/logique_de_la_science.html http://tomlr.free.fr/Math%E9matiques/Fichiers%20Claude/Les%20Mathematiques%20Et%20La%20Logique.pdf https://images.math.cnrs.fr/IMG/mp3/DernieresPensees-Chap4.mp3 https://fr.wikisource.org/wiki/La_Valeur_de_la_Science/Chapitre_premier._L’intuition_et_la_logique_en_mathématiques https://www.cairn.info/revue-les-etudes-philosophiques-2011-2-page-153.htm http://mapageweb.umontreal.ca/lepagef/dept/cahiers/Seymour_LOGIQUE.pdf Cet article se présente comme une réflexion philosophique sur la logique, au sens de l’examen des problèmes posés par le langage logique. https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2016-1-page-65.htm# https://intellectica.org/SiteArchives/archives/n36_37/18.Michel%20Bitbol.pdf http://www.afscet.asso.fr/modelisation-quantique/2018-2019/Michel-Bitbol-afscet-22mai2018.pdf https://www.cairn.info/revue-d-histoire-des-sciences-2007-1-page-167.htm https://www.canal-u.tv/video/universite_de_tous_les_savoirs/quand_la_chimie_s_appelait_alchimie_bernard_joly.7041

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Y a t-il une rupture épistémologique dans l’histoire de la chimie?

Que la science procède d’une rupture d’avec le sens commun, et en particulier avec la sensation, c’est ce qui est admis depuis longtemps puisque Platon déjà, construit sur cette idée le dialogue entre Socrate et Théétète. Que cette rupture épistémologique se manifeste dans l’histoire de telle sorte que chaque science apparaisse comme une nouveauté et […]

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Méthodes de démonstration en arithmétique

En la genèse d’une science, il n’est pas de commencement absolu. Comme le dit si bien, en parlant de l’astronomie, Pierre Duhem, « Si haut que l’on remonte la lignée des pensées qui ont préparé, suggéré, annoncé cette doctrine (une doctrine scientifique), on parvient toujours à des opinions qui, à leur tour, ont été préparées, […]

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La construction intersubjective de l’objectivité scientfique

Deux thèses développées ci-après mènent à poser une question :

Thèse 1. Le sujet qui fait la science est communautaire, non pas individuel ; c’est un collectif interactif de chercheurs (« collège invisible » : cf. Solla Price,1963). L’idée d’une communauté implique à la fois co-existence pacifique (communio) et interaction (commercium). La question si le sujet de la philosophie est aussi un collectif, ou s’il reste irréductiblement singulier, restera ouverte.
Thèse 2. La (les) communauté(s) scientifique(s) est (sont) indissociable(s) de la communauté humaine globale (cosmo-politique). Autrement dit, le microcosme scientifique n’est pas un modèle pour l’ensemble de la communauté humaine (macrocosme) ; il n’est au contraire complétement compréhensible et n’atteint son optimum que relativisé à la communauté humaine globale (Humanité).
Question : le point à élucider, c’est comment un collectif interactif de chercheurs dont on ne présuppose pas qu’ils sont individuellement bons et rationnels, relativisé à une communauté humaine dont le fonctionnement ne saurait être supposé parfait, accouche d’une connaissance rationnelle, c’est-à-dire, d’une « science de la nature » à peu prés cohérente.
Critère. B. Saint-Sernin avait proposé d’appeler « critère de Husserl » ce qui établirait qu’il y a dans le lien intersubjectif qui relie les membres de la communauté quelque chose (de transcendantal ?) qui « fonde » (ou « régule », ou « teste ») la solidité de la construction, et justifie la confiance dans une rationalité en devenir. Nous sommes à la recherche d’un tel critère (ou de plusieurs critères). Mais commençons par illustrer les deux thèses au moyen d’exemples.

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Documents pour l’étude de la notion « la théorie » (1)

Pierre Duhem : La théorie physique —son objet, sa structure https://epistemologia0910.files.wordpress.com/2010/01/duhem-pierre-la-the9orie-physique-son-objet-sa-structure1.pdf Jean-Bernard Zuber et alii : Phénomènes physiques, théories et modèles http://man21.free.fr/web/cnrs02_96.pdf Thomas Boyer et Anouk Barberousse : Interpréter une théorie physique https://journals.openedition.org/methodos/3118 Anouk Barberousse: Que peut-on conclure de l’accord entre modèles et données empiriques ? Alexandre Guay : Les métaphysiques des lois de la […]

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Introduction lexicale à la pensée de Frege

Dans cette introduction, on trouvera analysées quelques notions fondamentales sur lesquelles Frege (1848-1925) a déployé sa réflexion. Exemplaire, tant par la clarté de l’exposition que par la rigueur des analyses, cette réflexion est celle d’un philosophe pour qui la recherche du vrai exclut toute forme de concession ou de compromis ; les polémiques qu’il engage avec ses contemporains (J.-S. Mill, Boole, Kerry, Husserl,…), en dépit de leur caractère parfois féroce, toujours incisif, n’ont d’autre motivation que l’exigence de précision conceptuelle et de rigueur que lui-même imposait à sa propre pensée. Le psychologisme fut sa cible principale. Conscient que la vérité n’admet pas de demi-mesure, et que la recherche du vrai est le seul absolu du philosophe, il donna raison aux objections que Russell (1902) lui adressa, et qui concluaient vingt années de labeur consacrées à la fondation logique de l’arithmétique, par un constat d’échec. Dans les pages qui suivent, sont abordées les notions suivantes : Concept, Dénotation, Existence, Jugement, Pensée, Unité, Vérité.