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Je n’ai pas beaucoup de nouveautés à apporter à la problématique du Bien platonicien, mais, comme j’ai eu la chance de lire les pages pertinentes du livre de Monique Dixsaut, Platon. Le désir de comprendre, paru en deuxième édition en 2012, je pense qu’un second ou troisième regard vaut la peine. Avec un auteur inconnu […]

La Métaphysique et, plus généralement, l’ensemble des textes aristotéliciens nous mettent en présence d’un système de quatre causes. Dans le premier chapitre du livre Δ, Aristote identifie les « causes » aux « principes » et voit dans leur caractère commun la « source » — τò πρωτον — à partir de laquelle il y a soit de l’être (ἔστιν), soit du devenir […]

Une scholie introductive au plus ancien manuscrit de notre texte fait savoir que, dès l’Antiquité, Théophraste était connu de certains comme l’auteur d’un texte relatif à ce que l’on commençait alors à appeler la Métaphysique d’Aristote. S’il semble être ignoré à ce titre des premiers éditeurs d’Aristote, il est en tout cas connu de Nicolas de Damas, […]

Fonction et objets de > chez Aristote Cet article consiste en une étude des différences occurrences de l’expression «philosophie première » dans le corpus aristotélicien. Une interprétation devenue courante, soutenue en particulier par A. Mansion, veut que « philosophie première» renvoie toujours à la science théologique de Métaphysique E 1. On cherche au contraire à […]

Le concept de philosophie première dans la «Métaphysique» d’Aristote Dans cet article, l’auteur s’interroge sur le sens du concept de «philosophie première» dans la Métaphysique d’Aristote. Selon lui, un examen attentif des passages où est évoquée la nature de cette discipline (à savoir essentiellement Alpha 1-2, Gamma 1-3 et Epsilon 1), montre assez clairement que […]

Il semblerait être de bonne méthode, si l’on veut s’enquérir de ce qu’est la métaphysique, de commencer par le premier texte qui porte ce titre, à savoir la Métaphysique d’’Aristote. Mais le résultat auquel conduira cette méthode (qui voudrait connaître la chose par son commencement) sera plutôt le renoncement à la métaphore fautive qui représente […]

Kant fait l’éloge de Platon dans la 1 ère section de sa Dialectique transcendantale (PUF p.262-265). Il lui fait l’honneur d’avoir décelé le besoin inamissible qu’éprouve la raison de transcender l’expérience, et d’avoir le premier mis en valeur le rôle pratique de l’idée en tant qu’idéal moral. Ces deux thèses sont maintenues par l’idéalisme kantien […]

« Fondements » pour Grundlegung : le singulier allemand renvoie à l’opération logique qui fait l’objet de la recherche, le pluriel français au résultat de celle-ci, en laissant entendre que ce dont il est question – les « mœurs (Sitten) » – ne repose pas sur un fondement unique. Pourtant, vers la fin de la Préface, Kant présente son œuvre comme « la recherche et l’établissement du principe suprême de la moralité (Aufsuchung und Festsetzung des obersten Prinzips der Moralität) ».
Fondement veut dire : principe, c’est-à-dire raison ultime.
D’où l’usage du terme métaphysique, dont l’usage par Kant, en 1785, peut surprendre eu égard à la critique dont la métaphysique précritique a fait l’objet dans la Critique de la Raison pure.
Cet usage se comprend en fonction de la première définition, par Aristote, de ce qui s’est appelé ensuite métaphysique : « science des premiers principes et des premières causes ».
Le résultat de la critique de la raison théorique a été une réduction du champ d’application de cette notion. Il ne peut plus être question pour Kant d’une science des premières causes, c’est-à-dire, au bout du compte, de la cause première identifiée au principe divin de l’univers : celui-ci ne peut plus être l’objet d’un « savoir (Wissen) », mais seulement d’une « foi (Glauben) », sous la forme d’un « postulat de la raison pratique », qui ne sera d’ailleurs présenté comme tel que dans la seconde Critique, en 1787.

https://www.cairn.info/revue-archives-de-philosophie-2005-2-page-241.htm