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20 résultats de recherche pour :

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Etre et monde. Le développement de la pensée de Heidegger de 1923 à 1930

Lorsque Heidegger publie son œuvre majeure, Etre et temps, sa pensée a déjà connu un développement important. Ses premiers travaux ont en effet été consacrés, sous l’impulsion husserlienne, à la logique, il s’est ensuite intéressé, essentiellement pour des raisons de carrière, à la philosophie médiévale, à laquelle il a consacré sa thèse d’habilitation, et les […]

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Ethique à Nicomaque — Commentaire des livres I, II, III, IV, V et VI

Introduction : considérations méthodologiques. Aristote y vient par deux fois : au chapitre 1, en 1094b 11, et au chapitre 2, en 1095a 30. Ces deux passages brisent le cours du développement et peuvent être considérés, cas fréquent dans le corpus aristotélicien, comme des insertions après-coup, dont Aristote peut être lui-même l’auteur, à moins que […]

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Le « scandale » de la philosophie: la question de l’objectivité du monde et l’idéalisme fichtéen

Dans la préface de la seconde édition de la Critique de la raison pure, Kant indique dans une note que le fait d’ « admettre à titre de croyance l’existence des choses extérieures » représente « toujours un scandale pour la philosophie et pour le sens commun en général », dans la mesure où l’idéaliste (matériel) peut douter de […]

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L’eudémonisme aristotélicien

Ce qui fait pour nous l’intérêt de l’éthique aristotélicienne, c’est son caractère intempestif, à un double titre. Nous avons appris à penser la morale d’après Kant comme centrée sur la notion de devoir et consistant essentiellement dans une liste d’obligations et d’interdictions, ou d’après Nietzsche comme la « négation de la vie », et même si ces […]

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Un monde commun ?

Le lecteur trouvera ci-dessous plusieurs ressources documentaires audio-video-écrites Un entretien avec Etienne Tassin sur la pensée de Hannah Arendt et la question: « comment faire un monde commun? » Cet entretien est divisé en plusieurs séquences qui sont commentées par des spécialistes de la pensée de Arendt et de Tassin. Une conférence d’Etienne Tassin à l’ENS sur […]

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Schopenhauer : « Le monde est ma représentation »

Préambule. L’idéalisme contre le réalisme. Dans De la quadruple racine du principe de Raison suffisante, ou PRS, de 1813, au §19, Schopenhauer situe les courants de pensée que sont l’idéalisme et le réalisme en fonction de Kant et de Leibniz pour l’essentiel. REALISME. Nous pourrions distinguer les objets réels et les représentations que nous en […]

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Bergson et la théorie de la Relativité

Vous trouverez en fichiers joints quatre documents sur le rapport entre la pensée bergsonienne et la Relativité Les Actes de la séance du 6 avril 1922 à la Société Française de Philosophie sur la Théorie de la Relativité https://s3.archive-host.com/membres/up/784571560/GrandesConfPhiloSciences/philosc13_einstein_1922.pdf « La durée bergsonienne et le temps d’Einstein: conciliation et insubordination (Pierre-Alexandre Fradet) https://www.artsrn.ualberta.ca/symposium/files/original/6ca2500eb2b2b0b0a6455cdc673d6c14.pdf « A propos du […]

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La pensée et le mouvant. Commentaire (Introduction I et II – Le possible et le réel – L’intuition philosophique)

Avant-propos Le recueil est présenté comme « complément » de L’Énergie spirituelle, ce dernier portant sur des « résultats » tandis que l’autre porte sur « la méthode », et plus précisément sur « l’origine » de celle-ci, ainsi que sur « la direction qu’elle imprime à la recherche ». La distinction entre les deux n’a rien de nouveau, et remonte aux Grecs, notamment à […]

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Cournot – Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l’histoire. Commentaire du § 168

Les conditions de l’intelligibilité de la nature sont-elles les mêmes pour tous ses objets ? Descartes le pensait, en soutenant que toute la nature est transparente à l’ordre géométrique et doit être expliquée par figures et mouvements. Cournot prend un chemin tout différent : il montre, au paragraphe 168 du Traité de l’enchaînement des idées dans les […]

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Les traits fondamentaux de l’éthique aristotélicienne

Du Corpus Aristoteleum, trois œuvres éthiques nous sont parvenues : celle que l’on nomme Éthique à Eudème et qui porte probablement ce nom d’après l’élève d’Aristote Eudème de Rhodes qui l’a peut-être copiée et rédigée, et ainsi transmise ; ensuite l’Éthique à Nicomaque qui doit vraisemblablement son nom au fils d’Aristote, Nicomaque ; et enfin les Magna Moralia qui, au dire d’Albert le Grand, ne doivent pas s’appeler ainsi parce qu’elles seraient particulièrement volumineuses, mais plutôt en raison de la diversité de ce qui y est traité.
Parmi ces trois éthiques aristotéliciennes au sens large, il est depuis longtemps reconnu que l’Éthique à Nicomaque, qui est la première éthique de la philosophie occidentale thématiquement élaborée comme telle et qui s’est imposée depuis lors comme mesure, prévaut sur les deux autres œuvres éthiques de par son authenticité, l’unité d’ensemble de l’édifice, la rigueur et la fraîcheur de sa pensée, la force et la vivacité de la langue. C’est pourquoi, dans les brèves indications qui suivent, nous nous en tenons à elle, d’autant plus que du point de vue de la tradition historique de la philosophie, c’est elle qui eut l’impact le plus large, tandis que les deux autres éthiques, au contraire, furent pendant longtemps considérées comme non-aristotéliciennes, c’est-à-dire soit comme provenant de compilations plus tardives, soit comme n’étant tout simplement pas d’Aristote. En ce qui concerne les Magna Moralia, cela vaut encore aujourd’hui, et ce à bon droit, malgré la tentative de H. von Arnim d’en établir l’authenticité, tandis que pour la première fois, depuis une époque toute récente, il a été prouvé par W. Jaeger que l’Éthique à Eudème serait vraisemblablement une œuvre de jeunesse d’Aristote. Mais même en mettant de côté la discussion plutôt philologico-historique de l’authenticité, il reste à établir qu’au regard de la position initiale de la question éthique et des traits fondamentaux de son élaboration, les deux éthiques ainsi finalement nommées, n’apportent rien d’essentiellement nouveau ou autre par rapport à l’Éthique à Nicomaque, et sont même en retrait par rapport à celle-ci qui les devance sur bien des points.