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13 résultats de recherche pour :

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Etre et monde. Le développement de la pensée de Heidegger de 1923 à 1930

Lorsque Heidegger publie son œuvre majeure, Etre et temps, sa pensée a déjà connu un développement important. Ses premiers travaux ont en effet été consacrés, sous l’impulsion husserlienne, à la logique, il s’est ensuite intéressé, essentiellement pour des raisons de carrière, à la philosophie médiévale, à laquelle il a consacré sa thèse d’habilitation, et les […]

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Le « scandale » de la philosophie: la question de l’objectivité du monde et l’idéalisme fichtéen

Dans la préface de la seconde édition de la Critique de la raison pure, Kant indique dans une note que le fait d’ « admettre à titre de croyance l’existence des choses extérieures » représente « toujours un scandale pour la philosophie et pour le sens commun en général », dans la mesure où l’idéaliste (matériel) peut douter de […]

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L’eudémonisme aristotélicien

Ce qui fait pour nous l’intérêt de l’éthique aristotélicienne, c’est son caractère intempestif, à un double titre. Nous avons appris à penser la morale d’après Kant comme centrée sur la notion de devoir et consistant essentiellement dans une liste d’obligations et d’interdictions, ou d’après Nietzsche comme la « négation de la vie », et même si ces […]

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Un monde commun ?

Le lecteur trouvera ci-dessous plusieurs ressources documentaires audio-video-écrites Un entretien avec Etienne Tassin sur la pensée de Hannah Arendt et la question: « comment faire un monde commun? » Cet entretien est divisé en plusieurs séquences qui sont commentées par des spécialistes de la pensée de Arendt et de Tassin. Une conférence d’Etienne Tassin à l’ENS sur […]

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Schopenhauer : « Le monde est ma représentation »

Préambule. L’idéalisme contre le réalisme. Dans De la quadruple racine du principe de Raison suffisante, ou PRS, de 1813, au §19, Schopenhauer situe les courants de pensée que sont l’idéalisme et le réalisme en fonction de Kant et de Leibniz pour l’essentiel. REALISME. Nous pourrions distinguer les objets réels et les représentations que nous en […]

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Bergson et la théorie de la Relativité

Vous trouverez en fichiers joints quatre documents sur le rapport entre la pensée bergsonienne et la Relativité Les Actes de la séance du 6 avril 1922 à la Société Française de Philosophie sur la Théorie de la Relativité https://s3.archive-host.com/membres/up/784571560/GrandesConfPhiloSciences/philosc13_einstein_1922.pdf « La durée bergsonienne et le temps d’Einstein: conciliation et insubordination (Pierre-Alexandre Fradet) https://www.artsrn.ualberta.ca/symposium/files/original/6ca2500eb2b2b0b0a6455cdc673d6c14.pdf « A propos du […]

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La pensée et le mouvant. Commentaire (Introduction I et II – Le possible et le réel – L’intuition philosophique)

Avant-propos Le recueil est présenté comme « complément » de L’Énergie spirituelle, ce dernier portant sur des « résultats » tandis que l’autre porte sur « la méthode », et plus précisément sur « l’origine » de celle-ci, ainsi que sur « la direction qu’elle imprime à la recherche ». La distinction entre les deux n’a rien de nouveau, et remonte aux Grecs, notamment à […]

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Cournot – Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l’histoire. Commentaire du § 168

Les conditions de l’intelligibilité de la nature sont-elles les mêmes pour tous ses objets ? Descartes le pensait, en soutenant que toute la nature est transparente à l’ordre géométrique et doit être expliquée par figures et mouvements. Cournot prend un chemin tout différent : il montre, au paragraphe 168 du Traité de l’enchaînement des idées dans les […]

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Sur quelques moments de la pensée du monde

I. Comment dire le monde ? Le double logos cosmo-logique du Timée
II. Cosmos et sumpatheai dans la pensée stoïcienne
III. Les apories relatives à l’origine du monde : les difficultés du créationnisme chez St Augustin
IV. Les antinomies de la cosmologie rationnelle et la lecture heideggérienne de l’«Antinomie de la raison pure »
V. L’être-au-monde perceptif selon Merleau-Ponty
VI. Une esquisse de cosmologie philosophique : matière, vie, esprit selon Hans Jonas

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L’idée de monde chez Hannah Arendt

Nous pouvons considérer le monde comme le concept central de la pensée de H. Arendt. Qu’elle s’interroge sur les origines du totalitarisme et tente d’en saisir les mécanismes, qu’elle pense la notion du politique, qu’elle questionne la condition de l’homme, tout la ramène au « souci » du monde. Parce que le monde est ce à quoi nous appartenons fondamentalement et ce qui nous permet d’être humains, quoique nous fassions, nous nous situons toujours par rapport au monde.
Le monde est ce que nous trouvons à notre arrivée et laissons derrière nous au moment de mourir (naître se dit « venir au monde » et mourir « quitter ce monde » ou « cesser d’être au monde »). Le monde est également ce que nous avons en partage, il est essentiellement « commun », reliant et séparant les hommes afin qu’ils ne deviennent pas cette masse indifférenciée où chacun se trouve écrasé contre l’autre. Exister pour l’homme sera paraître dans le monde. Perdre de vue son importance essentielle, laisser le monde s’éroder, c’est mettre en jeu les conditions même de notre humanité. L’amor mundi peut définir la pensée de H. Arendt. Le souci du monde est le fil qui tisse ensemble les divers aspects de sa pensée. Tout la ramène sans cesse à ce souci du monde.